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samedi, 13 avril 2024
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La première voiture 100 % algérienne ne verra pas le jour avant 2026

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Automobile – Alors que le dossier de l’importation automobile est au point mort en Algérie, le gouvernement table sur la fabrication locale des véhicules pour faire de l’industrie un pilier de relance économique, affirmant toutefois « une impossibilité de voir la première voiture 100 % algérienne avant l’an 2026 ». Une conjecture que semblent rejoindre les concessionnaires. Les lignes qui suivent vous dévoilent davantage de détails sur ce sujet. 

Nombreux pensaient que le marché automobile national renaîtra de ses cendres au cours du quatrième trimestre 2021 à la faveur de l’importation, tant s’en faut. Il est, aujourd’hui, condamné à l’asphyxie. Las de l’ampleur que prend cette crise, des concessionnaires ont fait part de leurs revendications auprès du ministère de l’Industrie et des Mines, soulignant l’impossibilité évoquée « de voir la première voiture 100 % algérienne avant l’an 2026 ». 

C’est par le biais d’une missive qu’un collectif d’opérateurs économiques a souhaité attirer l’attention du ministre Ahmed Zeghdar. Elle a été reprise, hier, par le quotidien généraliste arabophone Echorouk. Nous relayons pour vous son contenu dans notre édition du samedi 12 février 2022. L’ensemble des membres dudit groupe ont, dans un premier temps, illustré leur situation de détresse en référence à leur inactivité. 

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Une inactivité qui semble à leurs yeux pérenne et plus possible d’endurer. « Ce retard de l’importation de voitures neuves est dû à une réelle absence de volonté d’accorder des agréments ». C’est ce qu’a en outre soutenu le groupement de concessionnaires précité. Ce dernier a de ce fait rappelé le délai maximal de vingt (20) jours octroyé à la Commission technique. Celle chargée de l’étude et du suivi des dossiers. 

Blocage de l’activité d’importation de voitures neuves en Algérie : les concessionnaires tirent la sonnette d’alarme ! 

Dans cette lettre adressée au premier responsable du secteur industriel et minier, ses signataires ont alors exprimé leur ras-le-bol de la situation dans laquelle ils se trouvent depuis 2017. Ils ont par ailleurs exprimé leur incompréhension quant à la non-délivrance d’agréments.

Et à plus forte raison, quand « un grand nombre de concessionnaires a répondu entièrement aux conditions de trois cahiers de charge. Ceux conçus par différents ministres de l’Industrie ».

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Il s’agit là en effet de ce qu’on peut également lire dans le document en question. Mais ce que l’on peut retenir de celui-ci, c’est la lutte des concessionnaires contre la pseudo-industrie d’antan. Celle qui fut axée sur le gonflage des roues et l’assemblage de voitures. 

« Nous vous rejoignons pleinement dans un engagement commun à instiller une véritable production locale au sein de l’industrie nationale », ont-ils précisé. Ils sont revenus, dans le même sillage, sur les récentes négociations avec les constructeurs automobiles mondiaux. Celles-ci, faut-il le rappeler, visent à attirer des investissements en Algérie. 

« Nous avons conscience qu’une conception d’une automobile demande beaucoup d’efforts et de temps. Nous savons aussi que la première voiture 100 % algérienne ne naîtra pas avant l’an 2026. Il est impossible d’atteindre rapidement un taux d’intégration de 40 %. Tous ceux qui disent le contraire font de fausses promesses au citoyen algérien », ont-ils donc conclu.

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