Algérie – Un expert est revenu sur les principales mesures capables de faire progresser davantage l’économie nationale et en contrepartie améliorer le pouvoir d’achat du citoyen. Tous les détails à ce sujet seront dévoilés dans les lignes de cette édition du lundi 13 février 2023.
En effet, l’expert économiste Omar Haroun a expliqué que durant ces dernières années, des efforts ont été déployés dans le but de faire progresser l’économie nationale. C’est d’ailleurs pour cette raison que le pays a pu se tracer une voie après deux crises qui ont touché l’économie mondiale. On cite la crise sanitaire et la crise russo-ukrainienne. Cela dit, d’autres mesures sont à préconiser pour améliorer le pouvoir d’achat en Algérie, selon l’expert.
Dans le détail, à travers un article publié sur le quotidien arabophone Echorouk, le spécialiste a pointé du doigt certains aspects à changer en Algérie. Et ce, dans le but de faire croître l’économie nationale. Notant que l’un des principaux problèmes dans le pays serait le manque de mobilité économique le soir. Soit après 18h.
Algérie : l’expert appelle à plus de mobilité économique le soir
D’ailleurs, il a souligné que de cette façon l’économie perd une grande partie des valeurs ajoutées qu’il est possible d’obtenir. Ainsi, que des opportunités d’emploi qui seraient capables d’améliorer le pouvoir d’achat du citoyen algérien. De ce fait, il serait temps, selon l’expert, d’obliger les communes à créer des équipes de nuit. En mettant l’accent sur la nécessité de travailler avec le même système avec les transports en commun.
D’autant plus que de nombreuses familles refusent de sortir la nuit faute de moyens de transport. Comme c’est le cas dans les plus grandes villes algériennes. La tendance d’organiser le travail en rotation rendra donc possible et naturelle l’expansion de l’activité économique pendant des heures plus longues. Ce qui pourra faire augmenter le PIB de 10 % sur le moyen terme.
Pouvoir d’achat : les Algériens devront travailler plus, selon l’économiste
Effectivement, Omar Haroun a exprimé son incompréhension face au fait que le travailleur algérien ne peut travailler que dans un seul boulot. D’autant plus qu’il a expliqué que les Algériens sont du genre à maîtriser de nombreuses compétences. Conséquemment, il serait, tout à fait, possible, à l’employé de consacrer des heures après son travail à faire autre chose.
Ainsi, de cette façon, il pourra générer un revenu supplémentaire. Il a expliqué donc qu’il serait temps de reconsidérer l’idée de la profession unique. Sachant qu’en permettant aux employés, en particulier, ceux de la fonction publique, d’exercer, ils pourront améliorer leur niveau de vie et augmenter leur pouvoir d’achat.
