Dar El Beida, 11 août 2024 — La Cour de première instance de Dar El Beida a condamné Mouna Limam, influenceuse célèbre sur les réseaux sociaux, à 18 mois de prison ferme. Cette peine fait suite à sa détention pour possession de substances psychotropes et de cannabis.
Peine pour les complices
En plus de la peine infligée à Mouna Limam, la cour a ordonné 10 ans de réclusion criminelle pour ses complices en fuite : B. Kamel, chauffeur de taxi clandestin à Oran, et C. M. Yacine, dealer à Alger. Un mandat d’arrêt a également été émis contre eux.
Requête du Procureur
Le Procureur avait demandé une peine de 4 ans de prison pour Mouna Limam pour possession de psychotropes et de drogues en vue de leur distribution. Il avait aussi requis 10 ans de prison ferme et une amende de 500 000 DZD pour les complices.
Déclarations de l’accusée
Lors de l’audience, Mouna Limam a expliqué que les substances trouvées en sa possession à l’aéroport d’Alger étaient pour sa consommation personnelle. Elle a admis utiliser des psychotropes et du cannabis en raison de sa dépendance et de problèmes de santé. Elle a précisé qu’elle prenait les psychotropes pour traiter des douleurs dorsales.
Accusations et défense
Mouna Limam a affirmé avoir acheté environ 32 comprimés de psychotropes de B. Kamel et s’approvisionner en drogue auprès de C. M. Yacine à plusieurs reprises. Elle a nié toute intention de vendre ou de distribuer ces substances.
La défense a présenté une ordonnance médicale pour prouver que Mouna Limam utilisait les substances à des fins personnelles. Elle a demandé que les charges soient requalifiées en possession à des fins personnelles.
Conclusion
Ce jugement souligne les défis des affaires de drogues impliquant des personnalités publiques et l’importance de la preuve médicale dans les décisions judiciaires.
