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Pomme de terre en Algérie : voici comment va être sauvé ce produit de large consommation

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Algérie – Voici comment va être sauvée la pomme de terre en Algérie après la baisse significative que connait le prix de ce produit. Dzair Daily vous dévoile les détails dans la suite de l’édition de ce mercredi 27 juillet 2022. 

Les producteurs de pomme de terre en Algérie souffrent ces jours-ci de la stagnation de leur produit et de la baisse de leur prix. Et ce, en dessous du prix de revient. En effet, cette baisse leur cause d’énormes pertes. C’est pour cela que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) décide d’intervenir. Il s’agit là de ce que rapporte El Khabar dans son quotidien arabophone.

Par ailleurs, le premier responsable du MADR lance un appel à l’Entrepôts frigorifique de la Méditerranée. C’est pour acquérir la pomme de terre et la stocker afin de contrôler le marché, précise la même source. Il convient de noter que ce produit devient vulnérable aux dommages à cause de la forte chaleur. Notamment au manque de la demande.

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Cela a fait chuter les prix de la pomme de terre à des niveaux minimaux variant entre 30 et 35 dinars le kilogramme. Et ce, sur les marchés de gros. En outre, le chef du Conseil professionnel des producteurs de pommes de terre de Mila, Adel Korba, déclare que de nombreux problèmes ont été rencontrés par les producteurs cette année.

Le gouvernement doit intervenir pour les surmonter et les résoudre, dit-il. Ainsi qu’accompagner les agriculteurs pour protéger ce partage. Selon lui, le rendement est tombé dans les limites de 300 à 400 quintaux par hectare après avoir dépassé 550 quintaux par hectare.

Les problèmes des producteurs de pommes de terre : le MADR doit intervenir 

Le président du Conseil interprofessionnel de la filière pomme de terre CNIF/PT, Ahcène Guedmani, affirme que la pomme de terre est actuellement en phase post-saisonnière. Et ce, dans les zones des hauts plateaux telles que Bouira, Mila, Tébessa, Aflou et Oum El Bouaghi. Tout en soulignant que la production est disponible jusqu’en septembre. Et ce, malgré les problèmes de sécheresse et de pénurie d’eau.

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Notamment, le coût élevé de l’épargne et des engrais. Ces derniers ont contribué à l’augmentation du coût à 140 millions par hectare. Soit une moyenne de 50 dinars par kilogramme. L’intervenant a suggéré que l’État doit assurer le contrôle et la régulation tandis que l’agriculteur s’occupe des tâches de production.

Cela afin d’éviter la spéculation et le monopole. Guedmani prévoit notamment la production de 10 millions de quintaux de pommes de terre pendant la phase post-saisonnière. Ce qui nécessite, selon lui, d’accélérer la signature de contrats de production avec l’Entrepôts frigorifique de la Méditerranée. Cela, afin de protéger les producteurs et d’éviter de diminuer leur nombre d’année en année.

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