Algérie – Les Algériens sont sous le choc face au prix de la pomme de terre qui a atteint 150 dinars, malgré l’interdiction de la spéculation. On vous explique tout dans cette édition du 1 novembre 2021.
De nos jours, les Algériens ne parlent plus dans la rue, si ce n’est pour le prix de la pomme de terre qui a atteint 150 dinars. Une première dans l’histoire sur le marché quant à cette denrée alimentaire qui était le légume le moins cher par rapport à d’autres produits. Et ce, malgré l’approvisionnement du marché au mois d’octobre par un stock important. L’opération a été menée par le ministère de l’Agriculture.
C’était afin d’assurer la stabilité et le contrôle des prix de la pomme de terre. Mais c’est un problème qui persiste. En effet, depuis le printemps dernier, le scénario de pénurie et de spéculation sur les prix de la pomme de terre suscite l’inquiétude et la confusion chez beaucoup d’Algériens. Surtout les familles aux revenus modestes. Ainsi, la pomme de terre se vend à pas moins de 110 et 120 dinars sur le marché.
Ou auprès des vendeurs ambulants. Mais aussi, elle a battu les records chez les détaillants. Où elle est affichée entre 140 et 150 dinars. Ce qui a accentué encore le choc chez le consommateur algérien, c’est la mauvaise qualité de la pomme de terre mise sur le marché. Parfois, elle est noire et dominée par des taches sombres.
Ainsi, Mustapha Zebdi, président de l’Association de mrotection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE) a déclaré que de nombreuses doléances parviennent à son organisation. C’est à propos des prix et de la qualité de la pomme de terre. Et ce, dans différentes régions sur le territoire national. Il s’agit en tout cas de ce que rapporte Echorouk.
Une baisse des prix attendue d’ici à 15 jours
Beaucoup d’Algériens craignent que les prix de la pomme de terre restent enflammés. Et d’autres sont habitués à des tarifs de moins de 100 dinars. Mustapha Zebdi s’attend à l’inverse. Il explique que le prix est déterminé par l’agriculteur. Telle chose en obéissant à la référence de la marge bénéficiaire.
D’après la même source, Zebdi estime que les prix records de la pomme de terre ne peuvent pas perdurer. Par ailleurs, il appelle le consommateur algérien à être vigilant et conscient. Cela en ce qui concerne les conditions du ministère de l’Agriculture et et celui du Commerce sur la limitation des prix et la marge bénéficiaire.
Dans le même contexte, Saïd Kebli, le porte-parole de l’Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA) soutient qu’une nouvelle quantité de pommes de terre entrera sur le marché d’ici à 15 jours. Il s’agit d’une production locale qui devrait entraîner une baisse des prix. À condition qu’il y ait une sage planification pour faire face à la spéculation.