Foot – Le football algérien est actuellement secoué par une polémique inattendue. Hafid Belaïli, père du footballeur international Youcef Belaïli, se retrouve régulièrement interviewé après les matches du Mouloudia d’Alger, suscitant de vives réactions, notamment de la part du journaliste Mustapha Mazouzi.
La passion pour le football en Algérie n’est plus à prouver. Mais, récemment, c’est une autre sorte de passion qui a pris le devant de la scène, celle des proches des joueurs. Hafid Belaïli, le père de l’international algérien Youcef Belaïli, est devenu un visage familier pour les supporters du Mouloudia d’Alger, non pas sur le terrain, mais devant les caméras, ce qui a poussé le journaliste Mustapha Mazouzi à s’exprimer.
Critiques de la presse sportive
Mustapha Mazouzi, un nom de poids dans le journalisme sportif algérien, a exprimé son mécontentement face à cette tendance. Qualifiant cette pratique «d’étrangère» au football algérien, il suggère que la presse sportive devrait revoir ses priorités. La question qui se pose est simple : les médias devraient-ils concentrer leur attention sur les acteurs principaux du match, à savoir les joueurs et le staff, ou s’aventurer à interroger les membres de la famille des joueurs ?
Responsabilité des médias
La polémique ne s’arrête pas aux critiques adressées à Hafid Belaïli. Elle englobe une question plus large sur l’intégrité et le professionnalisme du journalisme sportif en Algérie. Le rôle des médias dans la mise en lumière ou la dégradation de l’image du football professionnel est en jeu. Doivent-ils céder à la tentation de «faire le buzz», ou devraient-ils plutôt adopter une approche plus mesurée et réfléchie de la couverture médiatique ?
La polémique autour des interviews de Hafid Belaïli sert de rappel que le journalisme sportif, comme tout autre domaine du journalisme, a le devoir de traiter des sujets d’actualité avec éthique et intégrité. Dans cette ère de l’information instantanée, où chaque déclaration peut devenir virale, la responsabilité des médias est plus cruciale que jamais.