Algérie – Cela fait presque deux ans que le marché algérien souffre d’une pénurie en matière de pièces détachées. Dzair Daily vous apporte plus de détails à cet égard dans cette nouvelle édition du 26 juillet 2022.
Suite aux restrictions prises par le ministère du Commerce relatives aux importations, le marché algérien a connu une pénurie inédite par rapport aux pièces détachées. Ainsi, si vous voulez en savoir plus, vous n’avez qu’à lire l’intégralité de cet article. Tenant compte de la rareté qui règne sur le marché algérien des pièces de rechange, les prix du produit en question ont flambé.
D’ailleurs, l’augmentation des prix s’élève parfois jusqu’à 50 %. Et ce, par rapport aux prix affichés en 2019. À vrai dire, cette crise a affecté plusieurs personnes. En effet, si l’automobiliste a développé une phobie par rapport au fait que sa voiture tombe en panne, les garagistes, eux aussi, souffrent des répercussions de cette décision. Dans le détail, le travail de ces derniers a connu une grande perturbation.
D’ailleurs, c’est le cas pour les services après-vente qui arrivent à peine à répondre aux besoins de leurs clientèles. Par le biais d’une interview accordée au Jeune Indépendant, l’expert en économie Houari Tigharsi a proposé des solutions pour lutter contre cette crise qui frappe le marché algérien. Vous trouverez davantage de détails dans cette deuxième partie.
Houari Tigharsi : « La stratégie des secteurs de l’industrie et du commerce dans le domaine des importations ne répond à aucune logique »
Selon le Jeune Indépendant, Houari Tigharsi a pointé du doigt le ministère du Commerce et de l’Économie. En effet, le spécialiste estime que les décisions prises par les autorités responsables sont des « décisions non étudiées ». « La stratégie des secteurs de l’industrie et du commerce dans le domaine des importations ne répond à aucune logique ou règle rationnelle », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, Tigharsi a fait savoir que la solution de cette crise réside dans la reprise de l’importation des pièces de rechange. Dans le même sillage, l’expert économique a évoqué le dossier d’importation des voitures de moins de trois ans. « Cette solution va impulser le marché automobile national, en latence depuis des années », a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter : « Elle permettra d’assurer une rente conséquente au pays et de redynamiser le transport maritime ». En attendant les nouvelles décisions du ministère du Commerce relatives à ce sujet, le citoyen algérien reste embourbé dans cette crise jusqu’à nouvel ordre !