France – Le système de pensions alimentaires en France a subi des changements majeurs, susceptibles d’affecter de nombreux Algériens vivant sur le territoire français. Plus de détails à ce sujet dans la suite de cet article du mardi 12 septembre 2023.
Chaque année en Hexagone, environ 130.000 divorces sont enregistrés. Dans la majorité de ces cas, un des conjoints se trouve dans l’obligation de verser une pension alimentaire. Il s’agit d’une aide financière destinée à couvrir les frais liés à l’entretien et à l’éducation des enfants. Cette année, le système de pensions alimentaires en France, auquel de nombreux Algériens sont soumis, a été, en effet, révisé.
Auparavant, le parent débiteur versait directement la pension alimentaire à son ancien partenaire. Toutefois, cette méthode présentait des problèmes majeurs en cas de retard ou d’absence de paiement. En plus des conflits personnels que cela pouvait engendrer entre les ex-conjoints, le parent bénéficiaire devait entreprendre lui-même les actions administratives et juridiques pour recevoir le paiement, et risquait d’être dans une situation précaire en attendant la résolution du problème.
Pensions alimentaires en France : ce que devront savoir les bénéficiaires algériens
Néanmoins, afin de pallier ce problème, un organisme public de médiation financière pour les pensions alimentaires a vu le jour en 2020. Depuis 2023, l’ARIPA est responsable de la gestion de toutes les pensions alimentaires. Qu’elles proviennent d’une décision judiciaire ou d’un accord à l’amiable entre les parents.
Le parent non-gardien est maintenant tenu de payer la pension alimentaire à cet organisme. Celui-ci est responsable de sa redistribution. Si le paiement n’est pas effectué, l’agence peut imposer des sanctions financières. Elle peut même réaliser des prélèvements sur le salaire ou les allocations de Pôle emploi. C’est ce dont nous informe le média généraliste TF1 Info.
Il est à noter que l’intervention de l’ARIPA est désormais systématique pour toutes les affaires relatives aux pensions alimentaires. L’objectif principal de l’agence est, effectivement, d’assurer le bien-être des enfants au sein des familles monoparentales en France. Les modifications apportées par l’ARIPA devraient profiter à de nombreux Algériens en France, dépendant des pensions alimentaires pour répondre aux besoins de leur progéniture.