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mardi, 23 avril 2024
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Patrimoine culinaire : une page marocaine s’approprie un célèbre plat gastronomique algérien

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Cuisine – Certaines pages marocaines profitent de la non-popularité de certains plats algériens au niveau international et se les approprient au nom du Maroc. À l’image de cette page marocaine qui s’est appropriée un plat typiquement algérien.

Des internautes sur Twitter ont fait part d’une opération de pillage du patrimoine algérien par le Royaume chérifien. En effet, après l’affaire du Zellige, le Couscous, le Raï, le Caftan, le Kardoune, le Tajine et ainsi de suite. Pour ne pas changer, cette fois-ci, c’est le patrimoine culinaire qui est visé. Il est question du fameux plat algérien Zviti préparé au niveau de la wilaya de M’sila qui a été vu sur une page marocaine. Celle-ci l’a présentée comme étant un plat « Merrakchi ».

Si l’opinion publique nationale a eu vent, il y a quelques années, du « vol » par le Maroc de la musique du Raï. Pour l’enregistrement duquel ce pays a introduit une demande à l’UNESCO de l’inscrire au patrimoine mondial immatériel. Cependant, d’autres éléments de l’histoire de l’Algérie ont également été détournés. Et ce, sans que les Algériens le sachent.

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Il en est ainsi de l’entrée algérienne originaire de la wilaya de M’sila. Une page marocaine l’a accaparé et présenté, au plus grand des calmes, comme étant un plat traditionnel marocain. Une appropriation un tantinet grave aux yeux des internautes algériens. Ces derniers n’ont évidemment pas manqué de faire remarquer aux admins de cette page qu’il s’agit d’un plat 100 % algérien.

Même les bijoux kabyles ne sont pas épargnés !

Plus grave, les bijoux kabyles fabriqués à Beni Yenni dans la wilaya de Tizi Ouzou, mais dont s’enorgueillissent les Marocains qui s’en approprient l’origine. Il en est de même pour le Caftan El-Qadi et Fergani de Constantine. Même le Karakou algérois et ses accessoires comme le Khit Errouh, Jbin, Khalkhal ne sont pas épargnés !

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En fait, les pilleurs utilisent les réseaux sociaux qu’ils inondent de plats, de vêtements, de pâtisseries. Mais aussi de chansons et d’artisanat made in DZ détournés. Les Algériens dénoncent régulièrement cette rizza sur les réseaux sociaux. Ce phénomène prend de plus en plus d’ampleur. Puisque la dernière affaire remonte à la dernière polémique sur le zellige que certains Marocains veulent à tout prix s’en approprier l’appartenance.

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