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samedi, 20 avril 2024
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Partenariat Algérie Union européenne : Position des exportateurs algériens

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Algérie – L’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal) a salué les décisions de Tebboune, concernant le remaniement des accords de partenariat internationaux, y compris celui avec l’Union européenne. Ils veulent que l’EU respecte tous les termes de l’accord ; et non pas uniquement l’aspect commercial ; et désirent exporter davantage vers l’Europe. Voici les détails.

L’organisation appelle ainsi à la nécessité de revoir le partenariat algéro-européen ; dont les termes sont restés du noir sur blanc. L’Union européenne ne s’est engagée ; que sur la partie commerciale. L’UE, selon les mêmes propos, a ignoré l’aspect industriel ; qui exige l’investissement des Européens en Algérie ; et la liberté de circulation. Ces partenaires se sont contentés ces dernières années ; de commercialiser leurs marchandises en Algérie ; de manière déséquilibrée. Ils le font, estime l’association des exportateurs, sans accorder, dans le cadre du partenariat, de facilités aux marchandises de l’Algérie pour entrer sur le marché de l’Union européenne.

Le président de l’Anexal, Ali Bey Nasri, a accordé un entretien à Echorouk ; paru hier lundi. Il a indiqué alors que l’approche de l’accord de partenariat entre l’Algérie ; et l’Union européenne doit être soumis à une vision géostratégique et politique. Cela étant donné que l’Algérie traverse aujourd’hui une phase de baisse des revenus. Elle vit aussi un déficit de la balance des paiements ; qui ne supportera pas d’importer des produits de luxe sans motif. « L’accord au moment de sa signature était global ; commercial, industriel et culturel, et il garantissait la libre circulation.

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Cependant, l’Union européenne s’est satisfaite des perspectives commerciales. Par conséquent, aujourd’hui, elle doit prendre en compte la réalité algérienne ; les relations bilatérales anciennes dans le temps ; et également l’intérêt mutuel de réévaluer et de modifier l’accord ». L’intervenant est allé plus loin. Il a donc souligné que l’Algérie doit être forte dans sa position. Selon lui, elle doit négocier avec UE ; sans « complexe d’infériorité ». 

Le patron des exportateurs algériens : « Aucun intérêt à faire preuve de faiblesse », soutient-il

Ali Bey Nasri a justifié son opinion. Ceci en assurant que notre pays n’a nul intérêt à se montrer faible ; face aux Européens. D’après l’homme d’affaires, « en cas de recul des échanges commerciaux ; entre l’Algérie et l’Europe » ; ce seront ces derniers les perdants ». Il a, de plus, souligné l’importance de mettre en œuvre ce qui était inclus ; dans le préambule de l’accord. L’ouverture du texte prône en fait des relations commerciales équilibrées ; entre les deux parties. « En tant qu’hommes d’affaires ; et exportateurs, nous appelons l’Union européenne à faciliter l’entrée sans entrave ; des produits algériens en Europe. En particulier ceux agricoles et agroalimentaires ».

En outre, « faciliter les investissements ; et accorder la liberté de circulation » ; clame l’interlocuteur du média arabophone. Il a aussi appelé l’UE à traiter avec l’Algérie ; sur la base d’une nouvelle république ; une nouvelle politique ; et un nouveau gouvernement ; dont la volonté de changement est grande. Celle-ci apparait à travers la suppression de la règle 51-49 ; faisant obstacle aux investissements étrangers en Algérie. Cette mesure était incluse ; dans la Loi de finances (LF 2020). La volonté de changement est notamment décelable, explique Nasri, dans les facilités d’investissement ; et l’élimination de la bureaucratie.

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En ce qui concerne la zone de libre-échange avec l’Union africaine, l’exportateur a expliqué que l’Algérie n’a pas encore officiellement rejoint cette zone. Les études sont toujours en cours, note-t-il. Par contre, la préparation de son entrée oblige le gouvernement à prendre en compte un élément-clé. Il s’agit du fait que l’entrée sur le marché africain ; pour signer des accords de partenariat commercial est un pas insuffisant ; car des facilités doivent être accordées aux investisseurs algériens pour intégrer l’univers de l’industrie sur le continent. À part cela, selon lui, d’autres étapes aussi sont insuffisantes ; d’autant que l’Algérie jouit d’un poids politique important en Afrique.

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