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lundi, 15 avril 2024
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Paris : le nom de l’Algérien Ali Boumendjel donné à une rue

Publié le

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France – La ville de Gonesse, au nord de Paris, a dévoilé mardi la plaque d’une rue au nom de l’avocat nationaliste algérien, Ali Boumendjel. Nous vous en disons davantage à ce sujet dans les lignes qui suivent.

C’est la première fois qu’une rue en France porte le nom de l’Algérien en son honneur. En effet, à la mémoire d’Ali Boumendjel, militant Dz pour la démocratie, la paix et l’indépendance de l’Algérie, assassiné au moment de la « bataille d’Alger » le nom de l’Algérien a été donné à une rue par la ville de Gonesse à Paris.

Le président français, Emmanuel Macron, avait reconnu en 2021 qu’il s’est fait « torturer et assassiné » par l’armée française pendant la guerre d’Algérie. Un événement s’est organisé en son honneur par la ville de Gonesse le 29 novembre 2022. Où s’est dévoilée la plaque d’une allée baptisée à son nom.

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En fait, l’événement en question a eu lieu le mardi après-midi. Cela, en la présence de la famille Boumendjel. C’est ce qu’a indiqué le service communication de la ville à l’AFP. Une plaque portant son nom a été, en outre, inaugurée sur l’allée du quartier populaire de la Fauconnière.

Par ailleurs, une deuxième allée du même quartier tire également le nom de Fanny Pech. Ancienne directrice d’école et élue de la ville il y a plusieurs années qui était rapatriée d’Algérie, rapporte la même source.

« Ali Boumendjel ne s’est pas suicidé » avait déclaré Macron

Pour rappel, début mars 2021, le chef d’État français a reconnu, au nom de la France, que « Ali Boumendjel ne s’est pas suicidé. Il a été torturé puis assassiné par l’armée française ». Une étape qui s’inscrit dans la série d’événements « vers l’apaisement et la réconciliation entre l’Algérie et la France ». C’est ce qu’a déclaré Macron.

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Au cœur de la Bataille d’Alger, l’armée française l’a arrêté. Placé secret, torturé, puis assassiné le 23 mars 1957. D’ailleurs, Paul Assaresses a avoué avoir ordonné lui-même l’un de ses subordonnés de « le tuer et de maquiller le crime en suicide » selon le communiqué rendu public par l’Élysée.

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