Algérie – Les parcs aquatiques et ceux d’attraction sont rares. Et le peu qui existe coûte cher et est presque inaccessibles pour les familles d’un revenu modeste. Ces espaces récréatifs prisés sont hors de portée de la classe moyenne et de la classe moyenne inférieure ! Dzair Daily vous en dit plus dans ce numéro du 21 juin 2022.
En effet, les espaces récréatifs et certains lieux de loisirs en Algérie, comme les parcs aquatiques ainsi que les parcs d’attraction, se sont transformés en un « projet » qui nécessite étude et discussion. Compte tenu de son coût élevé pour une famille algérienne composée de cinq (5) membres.
En fait, loin des vacances dans les wilayas côtières ou les stations touristiques, les offres et options disponibles, bien que peu nombreuses, se sont enflammées. Elles sont à des prix qui font réfléchir avant même d’oser planifier quoique ce soit.
Ainsi, ces lieux sont les parcs d’attraction. Jeux. Spectacles de cirque. Parcs aquatiques. Certains parcs naturels. Piscines privées. Salles de cinéma multidimensionnelles « 7 ou 9 ». Croisières quotidiennes. Et promenades à cheval.
Toutefois, tout cela nécessite de dépenser au moins un million de centimes. C’est notamment un lourd fardeau sur les épaules des familles dont le revenu est moyen ; et qui sont à peine en mesure de subvenir à leurs besoins de base. Ou d’organiser un voyage en mer ou en forêt.
Le budget qu’il faut pour aller dans les lieux de loisir
Plusieurs familles en témoignent sur la cherté de la vie en général. Mais pour faire du tourisme, cette activité nécessite une importante somme budgétaire. D’une part, Mona, mère de quatre enfants, dit que ses enfants veulent profiter de spectacles de cirque italien. Néanmoins, elle n’a pas été en mesure de répondre à leur désir. C’est en raison des prix élevés des billets. Ils varient entre 1.500 à 2.000 DA par personne selon les classes.
Il en va de même pour les parcs aquatiques qui offrent un espace merveilleux pour les familles. Sauf que les billets d’entrée ne sont pas inférieurs à 1.000 DA. En plus des frais supplémentaires pour s’acheter de la nourriture puisqu’il est interdit d’apporter avec soi. De quoi « sucer » le sang des visiteurs, a-t-elle déploré. D’autre part, Ahlam, à son tour, déclare avoir accompagné ses trois fils et sa nièce dans l’un des parcs aquatiques d’Alger.
Ce qui lui a coûté excessivement cher et a terminé le reste du mois dans une situation difficile. Elle n’a pas cédé par la suite à l’idée de reprogrammer une sortie. Malgré les nombreuses insistances de ses enfants. Un autre père de famille raconte comment il a dépensé une grosse somme d’environ 15.000 dinars.
C’était dans une grange de divertissement et de jeux pour faire plaisir à ses fils ainsi que ses neveux. Et ce, en guise de récompense pour la longue et fatigante année scolaire qu’ils ont passée. Il dit avoir terminé la promenade avec un dîner dans un simple restaurant. Avec autres dépenses pendant le déjeuner et quelques boissons et glaces, il a dû lâcher une bonne somme d’argent.
