Algérie – Lors d’une séance tenue par l’Assemblée populaire nationale, le premier ministre qui est aussi le ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane s’est prononcé au sujet de l’ouverture totale des frontières aériennes et maritimes. Voici ses propos.
En effet, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a présenté le plan d’action du gouvernement devant les membres de l’APN. Cela lors d’une séance plénière, présidée par Ibrahim Boughali, président de l’Assemblée. Répondant aux préoccupations et interrogations soulevées par les députés, lors du débat général, le responsable a abordé le sujet de l’ouverture totale des frontières aériennes et maritimes en Algérie.
Effectivement, le premier ministre a tenu à apporter des explications concernant la question orale du député de l’émigration, Abdelouahab Yagoubi. Ce dernier avait indiqué qu’il n’y a « aucune justification de continuer à fermer les frontières et à ne pas autoriser la reprise de tous les vols et des dessertes maritimes avec les capitales mondiales ». Le premier ministre a affirmé que la crise sanitaire actuelle a imposé aux autorités de prendre des mesures et fermer les frontières.
Aïmene Benabderrahmane a précisé dans sa réponse que la décision a été prise sous les recommandations du Comité scientifique chargé de la lutte et du suivi de la pandémie de la Covid-19. La mesure de fermeture des frontières nationales, nous a permis de contrôler la propagation du virus à couronne. Cela en comparaison avec les pays voisins. C’est ce qu’a déclaré le même locuteur.
Par la même intervention, le premier ministre a tenu à rappeler que l’Algérie a opté pour l’ouverture partielle des frontières. Cela avant d’augmenter progressivement la fréquence de liaisons internationales. Et ce, afin d’optimiser l’offre et répondre à la demande de la diaspora algérienne, installés dans divers pays. Il s’agit là encore des déclarations faites par le ministre des Finances.
Prix des billets d’Air Algérie : un député dénonce les tarifs appliqués
Il convient de noter que le parlementaire, Abdelouahab Yagoubi a dénoncé la situation des Algériens, éparpillés un peu partout, souffrant de la fermeture des frontières. Il a rappelé que le programme est réduit, effectivement, à un vol quotidien opéré, reliant Alger à Paris. Cela, face à 18 dessertes effectuées dans le passé. Selon lui, une liaison aérienne d’Air Algérie par jour ne suffit pas. C’est ce que rapporte le média spécialisé Visa Algérie.
Par la même occasion, le représentant a dénoncé les prix exorbitants appliqués par la compagnie nationale Air Algérie. C’est donc avec une demande à l’adresse du premier ministre qu’il exhorte de prendre les mesures nécessaires. Et ce, afin de « protéger les citoyens de l’exploitation hideuse de leurs porte-monnaies ». Il s’agit de ce dont nous informe la même source médiatique.