Algérie – L’Algérie opte toujours pour le report de l’ouverture de ses frontières terrestres, maritimes et aériennes, ce qui fait que beaucoup d’autres pays refusent aux Algériens l’accès à leurs territoires, et ci-dessus le récapitulatif des derniers développements en lien avec la thématique de cette fermeture en constante reconduction.
Mercredi dernier, rappelons-le dans ce récapitulatif, le consulat français à Alger a donc annoncé deux conditions obligatoires pour les passagers que les compagnies aériennes embarquent depuis l’Algérie, repoussant encore l’ouverture, vers la France, et pour leur permettre de franchir les frontières de celle-ci, deux pièces à présenter sont indispensables. Il s’agit, primo, de l’Attestation de déplacement international dérogatoire. En second lieu, on exige une Déclaration sur l’honneur ; d’absence de symptômes d’infection au coronavirus.
Le même jour, le 19 août en l’occurrence, l’ambassade des USA dans notre pays a déclaré la restriction ; de l’attribution des visas pour nos concitoyens. Les États-Unis affirment passer en priorité leurs propres ressortissants, mais aussi les visas d’immigration. Que les Algériens partent visiter le pays de l’Oncle Sam ; semble en fait ne pas trop captiver les Américains.
L’Algérie ne laisse personne entrer dans le cadre d’un vol commercial régulier. Le principe de réciprocité donne en effet le droit le plus légitime aux autres nations d’exclure notre pays des listes de voyageurs pouvant se rendre sur leurs terres. Tout cela s’est répercuté lourdement sur les Algériens qui ne peuvent aller nulle part.
La diaspora vit mal la fermeture des frontières, et leur représentant à l’APN appelle à l’ouverture
Néanmoins, ceux mariés à des Français ont eu le droit d’accéder à l’Hexagone. Plus récemment, le consulat de France a alors révélé la reprise ; de la délivrance des visas D ; pour les étudiants algériens. À part cette catégorie restreinte, nos compatriotes, accoutumés aux voyages, obligés à faire preuve de patience.
Pour mémoire, le député de l’émigration, Noureddine Belmeddah, a lancé un appel aux autorités ; pour rouvrir les frontières. Cela pour mettre un terme aux difficultés vécues par beaucoup d’individus et de familles algériennes ; qui souhaitent rentrer au pays. Comme cette jeune femme, Céline, algérienne par son père ; qui vit le verrouillage des frontières comme un déchirement. Zahir, lui, confie que l’éloignement de ses racines est une expérience douloureuse.
Par ailleurs, le message du parlementaire a eu des échos auprès de la communauté nationale installée à l’étranger. Le même effet n’a, apparemment, pas eu lieu du côté des pouvoirs publics qui, par la voie du ministre des Transports, ont réitéré leur souci principal pour le moment : évincer complètement l’épidémie du Covid-19.