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lundi, 15 avril 2024
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Ouverture des frontières en Algérie : les méfiances d’un spécialiste

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Algérie – Comme beaucoup, le spécialiste a exprimé ses appréhensions vis-à-vis de la mise en vigueur de la directive liée à l’ouverture des frontières. Le chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de Boufarik, Mohamed Yousfi se montre alors méfiant

En effet, l’ouverture des frontières en Algérie a fait couler beaucoup d’encre et a fait réagir plus d’un spécialiste. Mohamed Yousfi, chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de Boufarik, s’est prononcé sur le sujet. Le praticien a affiché ses craintes à l’égard de la reprise des vols vers notre pays.

Le docteur Mohamed Yousfi ne semble pas rassuré. Il a manifesté son inquiétude quant à la reprise des vols internationaux et les répercussions négatives qui pourraient en résulter. On parle notamment de la propagation de la Covid-19 et ses souches mutantes. C’est ce qu’a déclaré le médecin à l’issue d’un entretien accordé au média en ligne TSA, ce mercredi 2 juin 2021.

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Dans le même sillage, l’interviewé a affiché ses préoccupations quant à la non-application des mesures sanitaires à l’aéroport. Cela pourrait engendrer une recrudescence du virus et la propagation de ses divers variants, a averti Yousfi. Ces derniers sont majoritaires en Europe et en Asie. Ainsi, les passagers infectés sont automatiquement porteurs de variants. Il s’agit là encore de ce que souligne le même intervenant. 

Reprise des vols d’Air Algérie : “Le PCR n’est pas une garantie totale”, met en garde Mohamed Yousfi

Dans le même contexte, le docteur Mohamed Yousfi a mis le point sur la nécessité de respecter le protocole préventif. Il a appelé, de ce fait, les voyageurs en provenance de l’étranger à appliquer les mesures sanitaires imposées par les autorités. Cela, pour le bien du passager ainsi que ces proches.

« Un PCR négatif ne signifie pas qu’on n’aura pas la Covid le lendemain », a ajouté le même orateur. Le spécialiste des maladies infectieuses à Blida a interpellé, par la même occasion, les autorités sanitaires pour accélérer la compagne vaccinale. Il a enfin mis l’accent sur la nécessité de la communication autour de la situation épidémiologique et la circulation des variants.

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