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lundi, 17 mars 2025
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Opération anti-contrefaçon à Bordj El Kiffan : quatre ressortissants africains face à la justice

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Algérie – Quatre ressortissants africains ont été arrêtés à Bordj El Kiffan, après avoir été suspectés de transformer une résidence en un atelier clandestin de contrefaçon de devises étrangères. Cette affaire met en lumière les méthodes sophistiquées utilisées par les groupes criminels et la détermination des autorités à lutter contre ces activités illégales.

Dans une récente descente opérée par la brigade de police judiciaire de la capitale à Bordj El Kiffan, quatre ressortissants africains de nationalités malienne et nigérienne ont été mis aux arrêts. Suspectés d’opérer une contrefaçon de billets étrangers, ils résidaient illégalement en Algérie. Faisant ainsi d’une résidence louée leur base d’opérations. Le coup de filet a été orchestré dans le cadre d’une enquête plus large sur le trafic de drogues. 

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C’est lors d’une perquisition fortuite que les agents ont découvert un véritable trésor. Des billets contrefaits de plusieurs devises étrangères, dont des euros, des dollars américains et des nairas nigérians. L’ampleur des objets saisis dévoile l’importance de l’opération de contrefaçon. Des cartouches d’encre, des fils métalliques, des billes métalliques, une machine à copier, et même des substances chimiques spécifiques étaient présentes. Suggérant à cet effet un processus de fabrication sophistiqué.

Les investigations ultérieures ont révélé une autre dimension de cette affaire. Les contrefacteurs ne se sont pas limités à la production de fausse monnaie. Des documents montrant comment transformer l’or, ainsi que des pièces d’identité de différentes nationalités prêtes à être contrefaites, ont également été découverts. 

L’arrestation de ces quatre individus a également conduit à l’interpellation de 25 autres Africains de différentes nationalités. Tous résidant illégalement en Algérie. Ils ont depuis été transférés à Dely Ibrahim en vue de leur expulsion. Lors du procès, les accusés ont ainsi nié en bloc toutes les charges retenues contre eux. L’une des défenses avancées était que les objets saisis appartenaient à un autre individu, parti illégalement en Tunisie.

Cette affaire met alors en exergue la nécessité d’une surveillance accrue pour lutter contre la contrefaçon. Un crime qui peut avoir des répercussions importantes sur l’économie. Elle rappelle également l’importance de la coopération internationale, car les réseaux de contrefaçon ne connaissent pas de frontières.

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