Voyage – Une avancée majeure dans le processus de demande de visas : l’Union européenne adopte la numérisation pour les demandes de visas Schengen, promettant une procédure plus facile et moins coûteuse pour les voyageurs.
Dans une ère où la digitalisation transforme chaque aspect de nos vies, le Conseil de l’Union européenne a récemment pris une décision qui marquera une nouvelle ère pour les voyageurs internationaux. Le lundi 13 novembre 2023, une loi s’est vue approuvée pour passer à la numérisation du processus des demandes de visas Schengen. Promettant ainsi de rendre les voyages plus accessibles et moins onéreux.
Cette réforme verra la création d’une plateforme européenne unique, facilitant ainsi les démarches en ligne pour les demandeurs. Cette initiative vise à réduire la complexité et les coûts associés à la procédure actuelle, tout en améliorant l’efficacité du processus.
Des changements attendus mais pas encore datés
Bien que la loi ait été adoptée, le calendrier de mise en œuvre reste flou. La date de lancement dépendra de l’avancement des travaux techniques nécessaires à l’opérationnalisation de la plateforme. Une fois en ligne, elle permettra de traiter les demandes de visas Schengen, pour des séjours n’excédant pas 90 jours. Et ce, de manière entièrement numérique.
Les rendez-vous physiques aux consulats ou centres de demande de visa se verront réservés aux cas nécessitant une mise à jour des données biométriques. Ou encore pour les voyageurs munis d’un nouveau passeport. Ce système numérisé remplacera par ailleurs la traditionnelle vignette visa par un code-barres. Symbolisant ainsi une transition majeure de l’ère papier au numérique.
Une nouvelle ère pour les ressortissants des pays tiers
La digitalisation des visas Schengen se présente comme une étape clé dans l’allégement des charges administratives pour les États membres et la réduction des délais de traitement. Parallèlement, d’ici mi-2025, un nouveau système de contrôle des entrées et sorties (EES) sera mis en place pour les voyageurs des pays tiers. Avec notamment une procédure similaire à l’ETIAS, équivalent de l’ESTA américain.
