Algérie – Dans une série d’événements tragiques, une coupure d’électricité inopinée à l’hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira a mené à la mort d’une femme en réanimation. Derrière ce drame, une chaîne d’incidents et de dysfonctionnements révèle une situation alarmante.
La nuit dernière, l’hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira en Algérie a été plongé dans l’obscurité, victime d’une coupure d’électricité soudaine. Le directeur de la santé de la province, Kamal Chafai, a confirmé le décès d’une patiente en réanimation suite à cet incident tragique. La cause ? Une étincelle électrique dans un des réservoirs de l’établissement. Si ce n’était l’intervention rapide des équipes de secours sur place, l’hôpital aurait connu des pertes humaines et matérielles encore plus considérables.
Mais ce n’est que la pointe de l’iceberg
En arrière-plan, une série d’incendies de forêt ayant sévi récemment dans la région a mis à rude épreuve les infrastructures électriques. Plus de 18,5 km de lignes électriques ont été endommagés, perturbant ainsi l’alimentation de plusieurs zones, dont Zbarbar, Maala, Lakhdaria et Djebahia. Face à l’ampleur des dégâts, la direction de la distribution de Bouira s’est vue contrainte de couper l’électricité et le gaz de 15.000 foyers, dont 3.000 ont subi des dommages directs à cause des incendies déclenchés, a rapporté Ennahar.
Cet enchaînement de catastrophes met en lumière la vulnérabilité de nos infrastructures face aux aléas naturels. Les efforts déployés par les agents de la Protection civile et les équipes techniques de la région pour rétablir l’approvisionnement électrique sont certes louables, mais une question demeure : sommes-nous suffisamment préparés pour faire face à de tels incidents à l’avenir ?
Le drame de l’hôpital de Bouira survenu la nuit dernière n’est pas qu’un incident isolé. C’est un cri d’alarme qui doit nous interpeller sur l’urgence capitale de renforcer et moderniser nos infrastructures, afin de garantir la sécurité et le bien-être de tous.