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Actualité – Le 2 avril 2025, Donald Trump a frappé fort. Depuis la roseraie de la Maison Blanche, tableau en main, il a dévoilé des droits de douane massifs. Devant son cabinet et des ouvriers de Detroit, le président a dénoncé un « pillage » commercial mondial. Pour lui, ces taxes marquent un « jour de libération » économique. Résultat ? Les États-Unis s’isolent, rappelant les barrières de 1930.
L’Algérie touchée de plein fouet par l’annonce de Trump
L’Algérie n’échappe pas à cette tempête. Ses produits, taxés à 18,9 % jusqu’ici, passent à 30 %, soit une hausse de 11,1 %. Au Maghreb, seule la Libye fait pire avec 31 %. La Tunisie encaisse 28 %, tandis que le Maroc limite les dégâts à 10 %. En 2024, les échanges Alger-Washington ont atteint 3,5 milliards de dollars, selon le Département du Commerce américain. Les États-Unis, cinquième client de l’Algérie, ont importé pour 2,5 milliards, surtout des hydrocarbures.
Des exportations en danger
Ces taxes menacent les recettes algériennes. Les exportations vers les États-Unis, déjà en recul de 18,7 % en 2024, pourraient encore chuter. Hors hydrocarbures, elles représentent 581 millions de dollars, d’après l’ONS. Désormais, les entreprises algériennes risquent de perdre en compétitivité. Faut-il augmenter les prix ou viser d’autres marchés ? Le dilemme s’impose.
Un coup dur à prévoir
Ces mesures annoncent des retombées sérieuses. D’abord, les produits algériens pourraient devenir trop chers pour les acheteurs américains, freinant les ventes. Ensuite, les devises étrangères, vitales pour l’économie, risquent de se raréfier. Enfin, cette pression pourrait pousser Alger à explorer de nouveaux débouchés commerciaux. Ainsi, face à ce protectionnisme, l’Algérie doit réagir vite pour limiter les dégâts.
Une onde de choc mondiale
Trump vise large : 34 % sur la Chine, 20 % sur l’UE, 32 % sur Taïwan, 24 % sur le Japon, et 10 % minimum partout ailleurs. « La mondialisation, c’est fini », titre le Wall Street Journal. Les marchés financiers plongent. Pendant ce temps, l’Algérie doit s’adapter. Trump promet une Amérique « plus forte ». Mais pour Alger, l’incertitude domine.
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