Société – L’Aïd El Adha 2022 en Algérie sera chaud cette année, avec le prix des moutons qui atteint des chiffres ahurissants. Dzair Daily vous dévoile les détails à ce sujet ce 26 juin 2022.
Vingt jours nous séparent de la célébration de l’Aïd El Adha 2022 en Algérie et les regards des Algériens sont braqués, comme chaque année, sur le prix des moutons. Dans un contexte de flambée générale des prix des produits de consommation et les produits de l’aliment de bétail. Pour avoir une idée des prix approximatifs pratiqués sur le marché, ça se passe juste ci-dessous.
En effet, les prix des moutons sont en train d’atteindre des records au niveau des marchés à bestiaux. Cette hausse vertigineuse des prix s’explique par le manque d’approvisionnement du marché qui enregistre un déficit de deux à trois millions de moutons. Les prix dépassent les 120.000 DA dans certains points de vente. Il s’agit de ce que rapporte le média El Watan.
En fait, chez certains vendeurs, les prix commencent de 45.000 DA pour dépasser les 120.000 DA. Soit près de 6 fois le salaire minimum garanti (SNMG). Ce qui décourage de nombreux citoyens qui ne peuvent pas débourser de telles sommes. Un grand nombre d’entre eux avaient pourtant l’habitude d’accomplir le rite sacrificiel.
Les prix des moutons continuent de flamber
Les moutons les plus chétifs coûtent désormais 40.000 dinars. Tandis que les mieux portants dépassent les 100.000 DA. À pareille époque, les années dernières, les prix demeuraient habituellement bas avant de connaître une grosse flambée cette année pour des raisons que certains citoyens jugent incompréhensibles.
Pour Hazab Benchohra, secrétaire général de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), « bien qu’elle soit regrettable, cette flambée n’est pas surprenante ». Selon lui, les viandes rouges enregistraient déjà des hausses pendant le mois de ramadan. Un avis partagé par Mustapha Zebdi, le président de l’association de protection du consommateur (APOCE).
En effet, le président de l’APOCE a lui aussi déclaré que la flambée des prix ne date pas d’aujourd’hui. « À l’approche de l’Aïd, vu que c’est un rituel important, des gens en profitent pour augmenter encore un peu plus les prix » a-t-il avancé.