Algérie – L’adoption des décrets précisant les conditions du montage automobile, le 26 juillet dernier par le gouvernement révèle officiellement l’exigence de se munir initialement d’un taux d’intégration minimum de 30%.
Cela va sans dire que ces nouvelles mesures interviennent après l’échec commis dans le secteur de l’automobile. Ainsi, les autorités publiques du pays ont conclu lors du dernier Conseil des ministres; qu’afin de parvenir à une véritable industrie automobile, les conditions du cahier des charges du montage de voitures en Algérie, relèvent d’un taux d’intégration minimum d’au moins 30%.
Et ceci dès le départ; a précisé un communiqué rendu public en début de semaine par les services de la Présidence de la République; rapporté par l’APS. Par ailleurs, lors de cette même réunion; le chef de l’État a insisté sur « le besoin de stabilité à donner au dispositif légal à mettre en place, comme décidé précédemment. Ceci en lui conférant une durée de vie d’au moins dix (10) ans ».
Dans le même contexte, Abdelmadjid Tebboune a souligné que « tout texte règlementaire à ce sujet doit être étudié sérieusement; en veillant à ce que ses dispositions ne soient pas liées à des considérations de conjoncture ou à des intérêts particuliers ». S’agissant du texte relatif à la sous-traitance industrielle; le premier Magistrat du pays a décidé de programmer son examen lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres.
Quid du cahier des charges concernant l’importation des voitures neuves ?
Cette dernière session du Conseil des ministres a également porté sur le processus de l’importation des véhicules neufs. Cependant, Tebboune a estimé que « ce dernier doit se faire au niveau national; par le biais d’opérateurs nationaux et doit inclure un réseau national efficient et professionnel de service après-vente ». Concernant les concessionnaires étrangers intervenant dans ce secteur, « il conviendra de prendre un texte ultérieur qui régira leur intervention dans ce secteur », a souligné notre source.
D’autre part, la création d’une véritable industrie mécanique était à l’ordre du jour. À cet égard, le président de la Républiques a insisté sur la nécessité de veiller à s’entourer d’un certain nombre de garanties en ce qui concerne les acquisitions d’usines usagées. « L’outil de production acheté doit être viable, et n’ayant pas servi plus de cinq (05) ans au jour de son acquisition »; a-t-il avancé.
Tebboune poursuit en précisant que ce dispositif doit également favoriser la création d’emplois. Par ailleurs, la réunion a aussi porté sur le montage d’appareils électroménagers. L’intégration de cet outil est fixé à au moins 70%. Selon les décisions adoptées par le gouvernement; ceci doit se faire dès la première année.