16.9 C
Alger
16.9 C
Alger
mardi, 23 avril 2024
- Publicité -
AccueilÉconomieAutomobileMontage automobile en Algérie : Rezig s’exprime sur le bilan économique

Montage automobile en Algérie : Rezig s’exprime sur le bilan économique

Publié le

- Publicité -

Algérie – C’est durant une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN); que le ministre du Commerce, Kamel Rezig, s’est prononcé sur l’industrie du montage automobile en Algérie. Il a expliqué dans ce sillage que la politique de montage s’est montrée infructueuse.

La promotion de l’industrie automobile est jugée indispensable pour la relance de l’économie nationale. C’était dans ce sillage que l’Algérie a précédemment opté pour une politique de montage automobile basée sur un régime préférentiel. Celui-ci concerne l’importation des pièces de rechange (CKD-SKD). Malheureusement les objectifs fixés sont loin d’être atteints; notamment et surtout d’un point de vue économique. Tel constat est contenu dans les déclarations du ministre.

Au contraire, cela a mené à la hausse des factures d’importation des kits de pièces dédiés aux usines de montage et assemblage; a précisé l’intervenant. Les prix des véhicules montés au niveau national ont par conséquent augmenté. Le marché automobile algérien n’a tiré donc aucun profit. Le trésor public a en outre subi des pertes financières considérables à cause de cette démarche; a encore révélé le membre du gouvernement. Les privilèges accordés à ces usines ont coûté une « fortune » sans pour autant enregistré un rendement satisfaisant.

- Publicité -

Les consommateurs algériens sont mécontents, selon les mêmes dires; à l’égard de certains véhicules assemblés localement. Ils le sont aussi à l’adresse du monopole exercé par nombre de monteurs dans le secteur automobile. En sus et pour couronner le tout; les privilèges fiscaux, autrefois garantis au montage automobile, ont causé des pertes gigantesques aux recettes fiscales de l’Algérie. C’est ce que le responsable a souligné. Le Gouvernement a alors compris, en pesant le pour et le contre, que les inconvénients sont incalculables. Les avantages, quant à eux, sont « quasi-inexistants ».  

Échec du montage automobile en Algérie : L’importation des voitures d’occasion (moins de 3 ans) comme solution de rechange ?

Afin de y remédier, le Gouvernement a adopté une mesure dans la loi de finances (LF 2020). De cette manière les citoyens sont autorisés à importer les véhicules âgés de moins de trois (3) années. Ceci à titre individuel et pour une utilisation personnelle. Des conditions et clauses techniques sont en revanche à respecter en la matière. Ces règles interviennent en vue de protéger « l’intérêt suprême » de l’économie algérienne.

Il convient de rappeler que le ministre de l’Industrie et des Mines a qualifié le montage automobile en Algérie d’importation déguisée. L’intégration locale n’a jamais émergée. Il ne s’agit, d’après le responsable qu’on vient d’évoquer; que d’opérations d’importation jouissant de camouflage. Ferhat Aït Ali Braham a donc appelé à l’instauration de nouvelles bases. Ces dernières sont envisagées dans le cadre de la mise en place d’une véritable industrie automobile en Algérie.

- Publicité -

Le détenteur du portefeuille de l’Industrie a procédé à la révision intégrale du système de montage; et de fabrication automobiles en Algérie. Pareille opération s’est faite par la mise sur pied d’une stratégie nouvelle. Ladite stratégie est basée sur des approches objectives et des données économiques réelles. Il est question, s’il l’en croit aux propos ci-dessus exposés; de rationalité et de référence à la seule réalité observable sur le terrain.

- Publicité -

Derniers articles

- Publicité -

Nos lecteurs ont lu aussi

- Publicité -

A découvrir

- Publicité -
- Publicité -