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mardi, 16 avril 2024
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Montage automobile en Algérie : Ferhat Ait Ali dévoile les grands axes

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Algérie – Le ministre de l’Industrie a rendu public la nouvelle politique relative à l’industrie automobile qui sera prête d’ici Avril 2020.

En effet, lors d’une allocution accordée à la presse le 29 février, le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham s’est prononcé sur le nouveau cahier des charges concernant l’industrie automobile, précisant que ce dernier imposera à l’investisseur un taux d’intégration de 30% ainsi qu’un financement initial en capital de 30% ou plus de l’investissement, a rapporté le journal arabophone El Bilad

« 30% des pièces utilisées seront fabriquées localement », voici ce que veut dire 30% du taux ’intégration, a expliqué Ferhat Aït Ali, ajoutant que « le calcule du taux d’intégration ne comptabilisera pas les services liés à la production ». Néanmoins, il estime que ces 30% ne seront atteintes que si la carrosserie sera réalisé en Algérie. De ce fait, le cahier des charges imposera à l’investisseur la réalisation de la carrosserie localement, afin d’atteindre 30% d’intégration au départ et 10% avec les accessoires.

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Un engagement financier 100% propre à l’investisseur

À cet égard, il est utile de rappeler que le 18 Février dernier lors d’un forum du journal El Moudjahid, l’intervenant avait plaidé l’assouplissement de la règle 49/51 en faveur des investisseurs étrangers. « Tout investisseur étranger voulant réellement s’implanter en Algérie, n’a qu’à se présenter avec son capital financier car l’État s’engage à ne pas lui imposer de partenaire », avait notifié le ministre.

« L’investisseur est tenu de garantir un capital de 100%, ou au moins 30% de capital social dans le cadre d’un partenariat », a fait savoir Ferhat Ait Ali à la fin du mois de Février. Indiquant qu’un investissement de 250 millions de dollars ou plus est indispensable pour produire 200.000 carrosserie par an, selon El Bilad.

Il considère dans ce sens, que l’implication financière directe de l’investisseur le responsabilisera et le poussera à respecter le cahier des charges. Cette fois encore, l’orateur a insisté sur le fait que la main-d’œuvre de l’usine soit majoritairement locale à l’exception des cadres dirigeants. 

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Quant aux « génies du jeu Lego », faisant ainsi référence aux usines de montage automobile en Algérie, selon l’ancienne formule d’importation des kits de montage, le ministre de l’industrie a déclaré que ces derniers seront libres de poursuivre leurs activités mais qu’aucune concession douanière ne leur sera accordée. 

Dans le même sillage, il a révélé que jusqu’à présent, 80% des 10.800 conteneurs transportant les kits CKD/SKD bloqués dans les ports depuis Avril dernier, ont été dédouanés.

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