Algérie/USA – Pr Meriem Merad, immunologiste algérienne établie à New York sur la côte Est des Etats-Unis, sacrée, le 27 du mois d’avril 2020, membre de la prestigieuse académie des sciences d’Amérique, National Academy of Sciences (NAS).
Meriem Merad, professeur d’immunologie, chef de service du centre d’immunologie du cancer et directrice de l’institut d’immunologie à l’hôpital du Mont Sinaï de New York; vient d’être élue vers fin avril à la National Academy of Sciences (NAS).
La NAS, ou l’académie des sciences d’Amérique créée par le président Abraham Lincoln en 1863 en plein guerre civile américaine. Elle englobe aujourd’hui, en tout, 31 sections couvrant les sciences technologiques; l’engineering, la médecine et tant d’autres disciplines scientifiques.
Meriem a vu le jour à Alger en 1969 d’un père cardiologue, Pr Kheir Eddine Merad et d’une mère toxicologue Pr Rachida Chiali. Tous deux à la retraite. Elle a fait sa scolarité et sa médecine à Alger.
Après son concours de résidanat, elle a émigré vers l’Hexagone et a passé son internat là-bas avec franc succès à Paris; puis a obtenu son PhD d’immunologie de l’autre côté de l’Atlantique; à l’université de Stanford aux USA. Mariée, elle s’est installée à New York où elle a créé son laboratoire d’immuno-hémato-oncologie.
La chercheuse nouvellement élue à la NAS est détentrice de plusieurs brevets de traitements médicaux, elle a été honorée par des dizaines de prix (honors/awards) à travers le monde, elle est membre de nombreuses sociétés savantes et de comités de lecture de revues scientifiques de renom à l’exemple de Nature, Cell, Science, Immunology, etc. Elle dirige plusieurs essais cliniques en cours sur des molécules de biotechnologie et des vaccins.
Sur les pas de Yasmine Belkaid, déjà élue en 2019
L’académie ayant élu Meriem Merad honore les chercheurs du monde entier; sans distinction aucune en rapport avec des considérations d’appartenance à telle ou telle nationalité; qui font avancer les connaissances, et font propulser vers l’avant le savoir humain. Cette année, 2020 en l’occurrence, 120 scientifiques ont été élus dont une vingtaine complètement en dehors du territoire des Etats-Unis.
Il convient de rappeler que l’année 2019, avait été témoin de la consécration d’une chercheuse et scientifique Algérienne Yasmine Belkaid; spécialiste en biologie, qui avait fait sa graduation à l’USTHB de Bab Ezzouar; dans la banlieu Est d’Alger, membre de l’académie des sciences d’Amérique.
Pareilles distinctions de chercheuses talentueuses reconnues dans les milieux scientifiques internationaux, honorent la femme algérienne qui, en cas de désinhibition; explose son potentiel et accomplit des merveilles rendant l’Algérie fière de l’avoir enfantée. Cela enthousiasment les réseaux sociaux et les médias nationaux qui relaient l’heureuse nouvelle.