Sport – Un supporter tunisien a été arrêté lors du match EST – JSK. Il était en possession dans le stade d’une scie électrique. Dzair Daily vous rapporte tous les détails à ce sujet dans la suite de ce numéro du 1er mai 2023.
La franchise américaine de film d’horreur, Massacre à la tronçonneuse, a peut-être été évitée grâce à l’arrestation d’un supporter tunisien lors du match EST et JSK. Effectivement, un responsable du ministère de l’Intérieur tunisien a déclaré à Reuters que la police l’avait arrêté. En effet, plusieurs vidéos circulent sur les réseaux sociaux le montrant en train de tenir une scie électrique dans le stade de l’Espérance.
Pendant la pause entre les deux mi-temps, des violences ont éclaté entre les supporters de l’Espérance et les forces de l’ordre. Ensuite, les fans ont lancé des feux d’artifice sur le terrain. Ce qui a entraîné l’intervention des pompiers pour éteindre les petits incendies.
Malgré cela, le club Espérance sportive de Tunis s’est qualifié pour les demi-finales avec un match nul 1 – 1. Cette qualification est retardée de 40 minutes en raison de la violence. De ce fait, l’équipe tunisienne va affronter son adversaire égyptien Al Ahly qui a écarté le Raja Casablanca en quarts de finale.
Pillage et incendie durant les émeutes au stade olympique de Radès
En effet, pendant les émeutes, un entrepôt appartenant au stade olympique de Radès a été pillé. Ainsi que certains équipements dont une scie électrique et une grande roue en caoutchouc pour tracteur ont été volés. Cette dernière a été incendiée plus tard.
Par ailleurs, le porte-parole de la Cour provinciale de Ben Arous a décrit les émeutes comme extrêmement dangereuses. Il a ajouté qu’à partir des photos et des vidéos, plusieurs personnes ont été arrêtées. Selon ses déclarations à la station Diwan FM, 66 supporters ont été détenus dont 12 de moins de 18 ans.
Enfin, plusieurs pages tunisiennes ont rapporté qu’une scie à bois électrique avait été utilisée par les supporteurs. Ces derniers ont pris d’assaut la salle d’entretien du stade et ils ont utilisé ses équipements. De même, les journalistes tunisiens ont exprimé leur choc face à la présence de ces images dans les stades.
