France – Ils sont quatre individus à être impliqués dans une affaire d’espionnage, parmi lesquels un officier de la PAF en service à l’aéroport Paris – Orly en France pour fourniture illégale, aux services secrets marocains, d’informations classées confidentielles, sur des voyageurs, y compris des officiels du gouvernement algérien. Le Maroc, parait-il, espionne l’Algérie sur un terrain français (Paris – Orly).
Les suspects se voient renvoyés pour comparaitre ; devant le juge du tribunal correctionnel. Il leur est reproché, y compris au capitaine de la PAF en service à Paris – Orly, d’avoir collaboré clandestinement avec les services de renseignements du Maroc au détriment de l’Algérie. C’est en tout cas ce que rapporte ce lundi, le quotidien français Le Parisien. Des passagers particuliers constituent les cibles visées. Des personnalités de haut rang. Il est question notamment de ministres algériens.
L’organe de la presse écrite française a effectivement dévoilé, dans son numéro d’aujourd’hui, l’implication des quatre (4) individus. Il s’agit donc du capitaine de la Police aux Frontières (PAF). Mais aussi de son épouse. La même source parle également d’un agent secret du M118 marocain. En plus d’un responsable d’une entreprise privée de sécurité ; opérant à l’enceinte de la structure aéroportuaire ; qui figure également sur la liste des mis en cause.
Les poursuites engagées contre les intéressés ; concernent le transfert illicite ; d’un grand nombre de renseignements ; à un espion du Royaume chérifien. Au milieu des voyageurs, qui ont fait l’objet de cette collecte d’informations hors-la-loi ; paraient divers hauts placés de l’État algérien. L’Aéroport Paris – Orly voient y débarquer à son enceinte beaucoup de responsables algériens. Les dessertes de la compagnie publique Air Algérie n’y manquent pas.
Espionnage à Paris – Orly : Aux origines de l’affaire
Les accusés, toujours d’après Le Parisien, ont fait parvenir des Fiche S ; et des notes aux services marocains. Le policier aurait approvisionné l’espion ; de « 100 à 200 fiches de renseignements confidentiels ». Les informations, fournies aux renseignements marocains, portent sur les passagers transitant par l’aéroport de Paris-Orly.
En fait, les racines de l’affaire remontent à 2016. Pendant cette année, une personne non identifiée ; a dénoncé les agissements susmentionnés en gardant l’anonymat. L’Inspection générale de la Police nationale française (IGPN) a, par conséquent, ouvert une enquête. Malgré l’ancienneté relative des faits ; les investigations se sont poursuivis jusqu’à aujourd’hui.
L’IGPN a mis la main sur 27 notes de la PAF ; évoquant le passage ou les rencontres de personnalités au sein de l’aéroport Paris – Orly. Par ailleurs ; et en dépit du caractère élargi du viseur, les responsables algériens « semblent particulièrement intéresser leurs voisins marocains ».