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samedi, 20 avril 2024
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Le manga algérien s’invite dans une université au Japon

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Algérie – Une nouvelle qui devrait réjouir les amateurs de bandes dessinées de chez nous ! Le manga algérien s’est récemment invité dans une rencontre virtuelle, organisée par l’université de Tsukuba au Japon. 

Désignée comme le neuvième art, la bande dessinée est bel et bien japonaise. Mais de plus en plus de pays tentent de se frotter au monde de ce genre littéraire. Il semble que notre pays y parvient très bien. Puisque le Manga algérien s’est, dernièrement, exporté avec succès au Japon. Le quotidien francophone El Watan rapporte l’information, dans son édition d’aujourd’hui 06 mars 2021. 

En s’appuyant sur un savoir-faire reconnu, l’œuvre majeure intitulée  « Samy Kun » a fait un carton auprès des étudiants japonais spécialisés dans l’art et la littérature. Pour traiter le synopsis de cette bande dessinée algérienne, quoi de mieux que de faire appel à celui qui l’a créée ? La faculté japonaise a en effet invité le journaliste-reporter, éditeur et auteur algérien, Salim Brahimi. 

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Le spécialiste a écrit et scénarisé « Samy Kun » . Il a donné l’opportunité à Maghniche Abdelghani d’illustrer les différents personnages ainsi que leur évolution. Le manga est sorti en album, en 2008, dans la revue spécialisée, le Laabstore en l’occurrence. 

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Modérée par le professeur Aoyagi Etsuk, la rencontre a été inaugurée par la présentation de l’Algérie et de son identité culturelle plurielle. Salim Brahimi a manifesté, sans retenue, la fierté de ses origines. Le scénariste a rappelé que son pays se distingue par une immense diversité culturelle. C’est d’ailleurs ça qu’il a tenu à mettre en avant dans son manga qui raconte le riche patrimoine targui. 

« Un anthropologue japonais a trouvé énormément de points communs entre sa culture ancestrale et celle des Touaregs », expose l’éditeur algérien de bandes dessinées. À partir de cela est née l’histoire de  « Samy Kun » .  « Ces rencontres entre ces deux pays, faites de rêves et d’imagination, je les ai introduites dans mon DZ-manga ».

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L’interlocuteur a relevé plusieurs éléments semblables entre les deux pays. Il a cité, en premier lieu, la relation de ressemblance relative aux traditions culinaires japonaises et algériennes. « La société targuie a inventé une véritable cérémonie autour du thé vert. Les thés japonais, pour leur part, incarnent toute la quintessence de la civilisation du soleil levant ». C’est en effet ce qu’a révélé le journaliste-reporter avant de mentionner un deuxième modèle.

Lors de la conférence, Salim Brahimi a fait le parallèle entre les deux traditions musicales. Les Touaregs, dit-il, prennent plaisir à jouer de l’imzad. Ce violon monocorde traditionnel de la musique berbère se rapproche du shamisen. Ce dernier est un instrument de musique japonais à cordes pincées. L’auteur du manga  « Samy Kun » a, par ailleurs, évoqué les principaux choix de son scénario. 

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Par rapport à l’ombre, le scénariste a expliqué avoir représenté une Algérie parallèle qui s’appelle l’Haggar. Elle est représentée par la société targuie. « C’est un peuple de la lumière qui est menacé par un peuple de l’ombre. Ce n’est pas la lumière ou l’ombre. C’est entre les deux », détaille en effet le surnommé Sayan. 

En sus, l’orateur a fait savoir à l’ensemble des étudiants que le but du manga algérien n’est pas de plagier la bande dessinée japonaise. Cette forme d’expression artistique typiquement algérienne s’inspire, souligne-t-il, de la culture japonaise tout en apportant une touche d’originalité. Pour le jeune journaliste, ce genre littéraire apportera beaucoup de choses à notre société en proposant des histoires réelles ou imaginaires. 

Salim Brahimi, alias Sayan, a révélé, dans ce sens, que plusieurs jeunes algériennes se sont lancées dans l’écriture de mangas. Elles se sont mises à raconter leur quotidien avec une touche d’humour tout en respectant les codes de la narration japonaise. « Le but est justement de créer des bandes dessinées avec des phylactères en arabe ou en berbère », conclut l’auteur du manga  « Samy Kun ». 

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