Algérie – Le savant religieux connu pour son ancienne émission qui a été diffusée à Ennahar TV, le Cheikh Chems-Eddine en l’occurrence, a brutalement critiqué l’international algérien, Riyad Mahrez. Et pour cause, les vêtements que portait ce dernier. Voici tout.
Dans l’univers de la ronde, les critiques viennent de partout. Du rectangle vert, en dehors de ce dernier, sur les réseaux sociaux mais aussi dans les plateaux du petit écran. Au cours de la semaine dernière, l’international algérien a publié un simple cliché de lui sur son compte personnel Instagram. Une photo qui a fait vibrer la toile en fragments de secondes. Mahrez s’est par la suite retrouvé au cœur des critiques qui venaient aussi de la part du Cheikh Chems-Eddine.
Tout a commencé lors du passage du Cheikh à la télévision sur Echorouk TV, ce jeudi 28 janvier, avec le journaliste Kada Benamar. Ce dernier lui a donc montré le cliché qu’a partagé l’international algérien sur Instagram le 22 janvier dernier. L’animateur de l’émission a donc demandé au théologien musulman d’émettre son avis sur les vêtements de Mahrez tout en révélant les prix de chaque pièce.
« Le prix de ses chaussures de marque Nike s’élève à 140 millions de centimes. La montre qu’il porte à sa main coûte, quant à elle, cinq (05) milliards de centimes », indique le présentateur de l’émission. Après avoir écouté les avis des invités et des chroniqueurs, Cheikh Chems-Eddine a décidé d’émettre son avis sur le sujet en question.
Les propos de Chems-Eddine sur l’affaire
Le Cheikh controversé s’est donc exprimé sur le sujet en sa qualité de savant islamique. « Tout est stipulé dans la charia », note-t-il en préambule. D’après lui, la charia a mis en clair ce sujet. Les principes de cette dernière n’ont pas besoin de clarifications. « Il ne faut pas gaspiller », ajoute-t-il. Pour renforcer son argumentation, Cheikh Chems-Eddine a décidé de guider les téléspectateurs à des vérités absolues.
En effet, le Cheikh a cité un verset coranique portant sur le gaspillage. « Car les gaspilleurs sont les frères des diables », récite-t-il. « Les montres sont toutes les mêmes. Qu’elle coûte cinq milliards de dinars ou 1200 DA, une montre indique la même heure que toutes les autres », souligne-t-il.
Cheikh Chems-Eddine a donc avancé cet exemple dans le but de dire qu’il est possible de se procurer des choses dont on a besoin avec des prix symboliques. Pour mettre un point final au sujet, le savant a tranché. « Si l’humain peut vivre dans la simplicité, il n’est guère besoin d’acheter des vêtements qui coûtent cher », conclu le Cheikh.
