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Logiciel Pegasus : de l’eau dans le gaz entre le Maroc et l’Espagne ?

Maroc – Au cours des dernières heures, la polémique s’est intensifiée en Espagne sur la partie impliquée dans l’affaire du logiciel Pegasus, la presse espagnole pointant leurs flèches sur le régime marocain en raison de ses précédents avec la question. On vous en dit davantage à ce sujet ce jeudi 5 mai 2022.

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Le 2 mai dernier, les téléphones de hauts responsables civiles et militaires espagnols ont été piraté. C’est selon les données consultées par Forbidden Stories publiées par le quotidien français Le Monde. Mais pour la presse en Espagne, c’est vers le Maroc que les soupçons se dirigent dans l’affaire du logiciel Pegasus. Il s’agit en tout cas de ce que rapporte le quotidien arabophone Echorouk.

En fait, Pegasus est un logiciel d’espionnage très puissant, développé par la société israélienne NSO Groupe. Il est capable d’aspirer toutes les données d’un téléphone. Et ce, y compris les messages échangés sur des applications sécurisées comme WhatsApp. Le rapport de Forbidden Stories a révélé que ce programme est activé par une société israélienne. Cela au profit de plusieurs clients à travers le monde, dont le Maroc. 

Selon notre source, le gouvernement espagnol a annoncé avoir porté plainte pour l’espionnage des téléphones de ses hauts responsables. Notamment, celui du Premier ministre, Pedro Sanchez. Ainsi que celui de la ministre de la Défense, Margarita Robles. Le rapporte du gouvernement espagnol suggère que Rabat est à l’origine de cette attaque cybercriminelle.

Pourquoi le Maroc est soupçonné ? 

En effet, selon la même source médiatique, la presse espagnole pointe du doigt le Maroc. Elle estime que ce piratage se serait produit un mois après le débarquement discret du chef du Polisario en Espagne. C’était donc en pleine crise diplomatique avec le Maroc. Les accusations se sont naturellement tournées vers le gouvernement du Rabat quand à l’utilisation du logiciel espion Pegasus, selon Forbidden Stories. 

Par ailleurs, un responsable du gouvernement espagnol a déclaré qu’une quantité significative de données a été obtenue à la suite de cette attaque cybercriminelle. Il a affirmé que cette dernière provenait d’un pays étranger ou d’une agence étrangère. Selon lui, cette opération était menée sans autorisation légale. 

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