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mercredi, 24 avril 2024
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L’Algérie renforce sa lutte face au marché noir de la Devise

Publié le

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Algérie – Lors de la présentation du projet de Loi de Finances Complémentaire 2020 devant l’APN, le ministre des Finances s’est expliqué sur la baisse du montant autorisé en devise sans déclaration douanière. Cette mesure rentre dans le cadre d’une stratégie de « lutte contre le marché noir de la Devise en Algérie ».

En effet, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, a présenté ce mardi 26 mai, le projet de Loi de Finances Complémentaire (LFC 2020) devant les députés de l’Assemblée Nationale (APN). Le ministre a saisi l’occasion pour expliquer l’une des mesures phares de la LFC; à savoir la baisse du montant en Devise étrangères (ou leur équivalent en Euro) autorisé à sortir ou à faire entrer, sans déclaration en Douane.

En effet, le montant en devise autorisé, qui a été porté dans un premier temps à 5000 euros dans le cadre de la Loi de Finances 2020; vient d’être revu à la baisse, soit à sa valeur initiale qui était fixée à 1000 euros, et ce, dans le cadre de la Loi de Finances Complémentaire 2020.

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« Avec cette mesure, nous visons à maîtriser le mouvement des capitaux en conformité avec ce qui se fait au niveau international; tout en renforçant notre politique de lutte contre le marché noir en Algérie »; a affirmé Raouya devant les députés de l’APN. Il estime, en outre, que la hausse du montant à 5.000 euros a provoqué un « assèchement » des dépôts en devises au niveau des banques algériennes.

La raison de la baisse du montant en devise autorisé sans déclaration

Pour rappel, le gouvernement a expliqué dans un premier temps, que cette mesure visant à diminuer le montant autorisé en Devise sans déclaration aux Douanes est due « à la baisse de la valeur de la monnaie nationale; le Dinar Algérien, face à l’Euro et aux devises étrangères, en parallèle à l’érosion des réserves de change du pays ». Une situation qui a « aggravé le déficit en monnaie étrangère et favorisé grandement le recours au marché informel des devises. ».

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Les autorités ont également attesté que « l’Algérie est appelée à prendre des mesures préventives; contrôlant les transferts de fonds et des flux financiers en monnaies nationale et étrangères »; afin de lutter contre le blanchiment d’argent et les transfert illicites de capitaux.

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