21.9 C
Alger
21.9 C
Alger
jeudi, 28 mars 2024
- Publicité -
AccueilSociété et CultureSociétéLangue française en Algérie : Macron dresse un constat négatif 

Langue française en Algérie : Macron dresse un constat négatif 

Publié le

- Publicité -

Algérie – Le président de la République française, Emmanuel Macron, a évalué la situation de la langue de Molière en Algérie. Dzair Daily relate pour vous plus de détails à cet égard dans la suite de ce numéro.

L’Algérie est un pays plurilingue. En effet, plusieurs langues forment son tissu linguistique. Entre le français, l’arabe standard, l’arabe dialectal et le tamazight, ces codes jouissent d’une place importante dans notre société. Cependant, récemment, le président de l’Hexagone, Emmanuel Macron, a fait part de la régression de l’usage de la langue française en Algérie et au grand Maghreb. 

Si vous voulez en savoir plus à cet égard, nous vous invitons à lire la suite de ce passage du lundi 21 novembre 2022. En effet, le chef d’État français s’est rendu ce weekend en Tunisie. Et ce, afin de participer au 18ème Sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie. Ce dernier a eu lieu sur l’île de Djerba. Lors de ce rendez-vous, le dirigeant susmentionné s’est exprimé sur le statut de la francophonie dans le grand Maghreb, notamment en Algérie.

- Publicité -

Dans son discours, Emmanuel Macron a indiqué que cette langue d’origine latine connaît une décadence dans notre pays. Cinquième code linguistique le plus parlé dans le monde avec 321 millions de locuteurs, l’usage du français a connu un déclin dans la société Dz. Et ce, par rapport aux années 80 et 90. C’est selon les dires du même président relayés par le quotidien arabophone El Khabar.

Sommet de la Francophonie : vers la relance de l’usage du français

Dans le même sillage, le haut fonctionnaire a expliqué cette régression par l’aménagement linguistique qui a modifié l’évolution de la langue française. « Il y a eu parfois des formes de résistance quasi politiques… Il y a eu une volonté de réhabiliter d’autres langues », a-t-il déclaré. Ainsi, le locataire de l’Élysée s’est présenté comme porteur d’un « projet de reconquête » qui tend à redonner à la langue de Molière sa place. 

Il s’agit d’une stratégie qui mise sur l’apprentissage, la communication ainsi que la création. Il sied de rappeler que l’Algérie n’est pas membre de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). En dépit de son usage courant, la réforme algérienne ne reconnaît pas le français officiellement et le considère comme une langue vivante étrangère.

- Publicité -

Derniers articles

- Publicité -

Nos lecteurs ont lu aussi

- Publicité -

A découvrir

- Publicité -
- Publicité -