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Les laiteries privées en Algérie demandent plus : ce qu’il faut savoir

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Algérie – La pénurie du lait en sachet persiste depuis plusieurs semaines en Algérie, les laiteries privées demandent plus de poudre de lait pour faire face à la demande. Plus de détails ce mardi 15 février 2022.

En effet, en raison de la diminution des quantités de poudre de lait allouées, les laiteries privées tournent au ralenti et peinent à assouvir la demande de lait en Algérie. Les responsables des laiteries privées assurent que le dysfonctionnement actuel du marché du lait ne vient pas d’eux, mais des quantités minimes de poudre qu’ils reçoivent.

Au fait, les laiteries privées produisent actuellement entre 14 % et 40 % de leurs capacités. Elles disposent de capacités de production qui ne sont pas exploitées. Sachant que l’Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONIL) leur fournit des quantités de poudres limitées. Les 125 laiteries privées pourraient donc dépasser les 3 millions de litres par jour, si elles tournaient à plein régime. D’après le quotidien Le Soir d’Algérie.

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Afin de redresser la production et de couvrir la demande, Les transformateurs laitiers demandent d’une part l’augmentation des quotas de poudre, et d’un autre la baisse de son prix. Actuellement, le kilogramme de lait conventionné leur revient à 157 DA. Le fait de le descendre à un prix variant entre 100 et 140 DA permettrait aux transformateurs d’assurer leur marge bénéficiaire, et d’assurer les postes de travail de leurs employés.

Crise du lait : des laiteries en faillite

Par ailleurs, ces professionnels assurent travailler à perte depuis plusieurs mois maintenant, situation qui ne peut plus durer. D’ailleurs, un nombre important de laiteries privées ont dû mettre la clé sous la porte. Cela, car elles n’arrivaient plus à assumer les charges qui sont en constante augmentation, comme le relate la même source.

Les professionnels du secteur déplorent aussi la décision de l’État d’importer 5.000 tonnes de lait en poudre pour le mois de Ramadan. Arguant qu’il aurait été préférable d’intégrer le lait cru dans le processus de productions. Et ce, en important des vaches laitières au lieu du lait en poudre.

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Dans le but que leurs revendications trouvent un écho, les transformateurs de lait ont demandé une audience au médiateur de la République afin de lui exposer leurs contraintes et les problèmes que rencontre la filière. Ainsi, pour arriver à mettre un point final à la crise du lait en sachet en Algérie.

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