Algérie – Depuis septembre dernier, le gel des Dérogations sanitaires d’importation (DSI) de poudre de lait soulève des préoccupations, principalement du côté des opérateurs de l’industrie laitière. Ces derniers ont de nouveau interpellé les autorités compétentes. Les lignes qui suivent contiennent l’ensemble des revendications émises.
La fin de l’année s’annonce relativement plus difficile que ce qui était attendu ! Sous l’effet de la chute du dinar et d’une crise économique intensifiée par la pandémie virale, les ménages peinent à joindre les deux bouts. Entre pénurie et hausse des prix des produits de première nécessité, ils ne savent plus où donner de la tête. Et, comme un malheur n’arrive jamais seul, c’est le lait qui risque bientôt de manquer à l’appel en Algérie.
C’est en tout cas l’alerte qu’a donnée, ce jeudi, la Confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA). Cette dernière n’a pas hésité ainsi à décrire le gel des Dérogations sanitaires d’importation (DSI),essentielles pour l’approvisionnement du lait en poudre, comme étant une véritable menace pour le marché d’Algérie. Le président de l’organisation susvisée a clairement manifesté son inquiétude.
Abdelwahab Ziani a tiré la sonnette d’alarme. Il a alors souligné la nécessité absolue de lever cette mesure de suspension. « Si le gouvernement ne procède pas à la levée du gel des DSI de poudre de lait, les laiteries en Algérie seront contraintes de cesser leur activité ». C’est ce qu’a en outre précisé le premier responsable de la CIPA. Il a lancé, dans le même volet, un appel au ministère de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche.
Le gel des importations du lait en poudre en Algérie : l’inquiétude persistante des opérateurs
En Algérie, le gel DSI de poudre de lait suscite, avant tout, l’incompréhension d’une grande partie des industriels de cette filière. En plus des producteurs. Depuis quelques mois, ceux-ci n’ont eu de cesse d’alerter sur les conséquences que peut engendrer cette suspension, auprès des représentants du gouvernement. Ou encore le Premier ministre.
Ils ont de nouveau attiré leur attention via une lettre manuscrite, ce samedi 18 décembre 2021. Ils ont, dans un premier temps, mis en exergue le problème auquel ils se heurtent actuellement : la baisse drastique des niveaux de stocks de cette matière première laitière. Il s’agit là de ce qui ressort de la missive en question, reprise par le quotidien généraliste francophone El Watan.
Inquiets à l’idée de se retrouver sans activité, ils ont ensuite exhorté les hautes autorités de céder le passage à l’importation du lait en poudre en Algérie, dans les plus brefs délais. Pour sa part, le président de la CIPA a appelé le ministère de l’Agriculture à écouter attentivement les sollicitations des producteurs dans le but de parvenir à une stratégie cohérente propice au développement du secteur.