Économie – Le masque de certains laboratoires pharmaceutiques étrangers en Algérie est tombé ! Dzair Daily vous révèle, dans ce nouveau numéro du 20 septembre 2022, tous les détails, ci-dessous.
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun, révèle les fausses promesses des laboratoires pharmaceutiques étrangers en Algérie. Selon El Khabar, ces sociétés, présentant des engagements mensongers depuis 1994 concernant la production de l’insuline, manipulaient l’État.
Ainsi, le gouvernement compte faire recours à l’équipe de Saidal implanté à Constantine pour la production de l’insuline. Et ce, avant la fin de l’année en cours. De plus, le ministre a assuré que la production de ce produit ne nécessite pas d’énormes moyens. Cette décision du département ministériel intervient suite à la visite de travail d’Aoun à l’unité de production de Constantine du groupe Saidal.
Suite à l’arrêt de l’unité de production d’insuline à Constantine en 2012, l’État a importé l’insuline de l’étranger. Ce qui est, dorénavant, inacceptable. À cet égard, Ali Aoun a déploré l’importation de l’insuline. D’après ladite source, il a insisté sur la reprise de la production de l’insuline sans compromettre la production des autres vaccins.
La production du vaccin, a-t-elle sauvé l’unité du groupe Saidal ?
Suite à la visite de travail, le ministre de l’Industrie pharmaceutique a tenu une conférence de presse le jour même. Soit ce lundi 19 septembre 2022. Le ministre a révélé : « L’unité de production de Constantine a produit 3 millions de doses du vaccin contre la COVID-19 ». Et ce, depuis septembre de l’année dernière, selon El Khabar.
De quoi consolider les stocks présents au niveau de l’institut Pasteur et du territoire national. En sus, Aoun a levé le voile concernant le nombre total de doses qui a atteint 13 millions, selon la même source. Ce qui permet de couvrir la demande à tout moment, alors que les chiffres de la COVID-19 ont considérablement diminué.
Par ailleurs, le même responsable a profité de l’occasion pour mettre le point au sujet de la rupture de stock de certains médicaments. Dans le détail, le ministre en question a précisé qu’il n’y a ni pénurie ni rupture, mais une tension présente au niveau mondial. Selon Aoun, il n’est pas question de parler de rupture en l’absence de la production locale.
