Économie – Mustapha Zebdi, premier responsable de L’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE) fait le point sur l’avancée du projet portant sur l’apposition du label « halal » sur les produits fabriqués en Algérie et destinés à l’exportation. Pour en savoir plus, rendez-vous vite dans les lignes qui suivent !
Si la filiale des hydrocarbures a longtemps été la clé de voûte de la stabilité de son économie, le territoire national ambitionne d’emprunter de nouvelles trajectoires. Il s’appuie ainsi sur l’alimentation. Soit l’un des secteurs les plus propices à l’exportation. Une mesure qui se traduit par l’adoption de la labellisation (label) « halal » sur les produits alimentaires des terroirs d’Algérie.
Comme le volume de la demande en articles autorisés aux fidèles est plus fort que l’offre en place sur le marché international, du fait d’une population musulmane croissante, le gouvernement algérien a dû instaurer un nouveau système, notamment afin de favoriser le renforcement et le développement de ses échanges commerciaux.
Il s’agit, vous l’aurez compris, de la certification « halal » sur les produits locaux. Pour ce faire, le ministère du Commerce avait procédé l’an dernier à l’installation d’une commission nationale.
Il lui a confiée une mission qui repose donc sur l’étude des demandes de reconnaissance des appositions de la mention « halal » délivrées par les instances internationales de certification. Une tâche qu’elle s’apprête alors dans les prochains jours à entamer. C’est en effet ce qu’a déclaré le président de l’APOCE.
La production d’origine algérienne bientôt étiquetée « halal »
Une nouvelle dont se réjouissent les entreprises algériennes qui pourront consolider leurs marques sur le marché alimentaire qui adhère aux lois diététiques islamiques, à l’échelle mondiale.
« Aux opérateurs économiques, l’Institut algérien de normalisation (IANOR) commencera, dans les prochains jours, le processus de certification « halal » des produits locaux ». Il s’agit là effectivement de ce qu’a indiqué Mustapha Zebdi.
Il s’est manifesté, ce lundi 24 octobre 2022, via sa page Facebook officielle. Et au même responsable de poursuivre : « Cette démarche représente une opportunité exceptionnelle pour les exportateurs qui font affaire avec les pays musulmans. Elle donnera une valeur supplémentaire à leurs produits ».
Il convient par ailleurs de rappeler que l’Institut algérien de normalisation (IANOR) est le seul organisme en Algérie habilité à délivrer des certifications « halal » aux intervenants dans la chaîne de production alimentaire Dz.