Culture – L’UNESCO a ajouté la Gandoura et la Mlahfa, deux costumes traditionnels féminins emblématiques de l’Est algérien, à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Cette décision a été annoncée lors de la 19ᵉ session du Comité intergouvernemental, organisée à Asunción, au Paraguay.
Un savoir-faire unique et précieux
Ces tenues traditionnelles reflètent un savoir-faire transmis de génération en génération. En effet, les artisanes utilisent des techniques comme le megjeb, la fetla et le kantil pour réaliser des broderies sophistiquées. De plus, ces costumes sont enrichis par des bijoux traditionnels en argent et en or, tels que le khalkhal et le s’khakh, qui ajoutent une dimension culturelle forte. Ainsi, ces vêtements témoignent de la diversité et de la richesse de la culture algérienne.
Une mobilisation nationale réussie “Gandoura Mlahfa UNESCO”
Par ailleurs, cette reconnaissance résulte d’un effort collectif. Le ministère de la Culture, en collaboration avec des chercheurs, des artisans et des membres de la société civile, a uni ses forces pour valoriser ce patrimoine. Grâce à cette coopération, l’Algérie a pu défendre ces traditions sur la scène internationale. En outre, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Convention de l’UNESCO de 2003, qui protège les savoir-faire immatériels.
Un enrichissement pour l’identité nationale “Gandoura Mlahfa UNESCO”
Avec cette inscription, l’Algérie enrichit son patrimoine immatériel reconnu par l’UNESCO. Parmi les autres éléments figurent l’Ahellil de Gourara et la musique Raï, qui reflètent également l’histoire et la diversité du pays. Chaque inscription renforce l’identité culturelle nationale et promeut la fierté collective.
Protéger pour les générations futures “Gandoura Mlahfa UNESCO”
Enfin, cette distinction rappelle l’importance de protéger et de transmettre ces traditions. La préservation de ces savoir-faire est essentielle pour garantir leur pérennité et renforcer le rayonnement de l’Algérie à l’échelle internationale.
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