Foot – La Fédération internationale de football (FIFA) a refusé d’intégrer la carte marocaine incluant le Sahara occidental dans son rapport. Cette décision marque un échec pour le régime du Makhzen, qui espérait imposer sa vision du territoire. En suivant les frontières reconnues internationalement, la FIFA s’est alignée sur les résolutions des Nations Unies et le droit international.
Un rejet clair qui respecte le droit international
La FIFA a choisi de ne pas valider la carte marocaine, qui prétend inclure le Sahara occidental. Selon un article du journaliste espagnol Francisco Carrión publié sur El Independiente, cette décision reflète une volonté de respecter la légalité internationale. L’organisation a présenté une carte distinguant clairement le Maroc du Sahara occidental, conformément aux règles internationales.
L’ONU considère le Sahara occidental comme un territoire non autonome. Ce statut rend illégales les tentatives d’annexion par le Maroc. En rejetant cette carte, la FIFA protège sa neutralité et évite de soutenir une position controversée.
Une nouvelle défaite pour le Maroc
Le rapport technique de la FIFA a détruit les espoirs du Makhzen. Cette décision, qui survient pour la deuxième fois, montre que l’organisation mondiale du football refuse de céder à la pression politique. Des membres du comité de candidature tripartite, réunissant l’Espagne, le Portugal et le Maroc, ont également discuté de cette carte. Ce débat illustre l’importance de cette question dans le cadre de la candidature conjointe pour la Coupe du monde.
Le soutien du droit international et des décisions européennes
En parallèle, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a récemment annulé deux accords commerciaux entre l’UE et le Maroc. Ces accords, conclus sans l’approbation du peuple sahraoui, enfreignaient les principes d’autodétermination. Cette décision, rendue en octobre dernier, rappelle que le Sahara occidental dispose d’un statut distinct, protégé par le droit international.
De plus, la CJUE a exigé que les produits agricoles ou halieutiques provenant du Sahara occidental portent une étiquette claire indiquant leur origine. Cette mesure renforce l’idée que le territoire sahraoui ne peut être assimilé au Maroc.
Un message politique et symbolique fort
En refusant d’intégrer la carte marocaine, la FIFA envoie un signal clair. L’organisation rappelle que les règles internationales et les droits des peuples non autonomes doivent être respectés. Ce refus constitue un revers majeur pour le Maroc, qui tente de légitimer sa souveraineté sur le Sahara occidental.
Alors que le Maroc continue de plaider sa cause, les organisations internationales, comme la FIFA, l’ONU et l’Union européenne, insistent sur le respect des règles établies. Ce nouvel épisode illustre l’isolement du Makhzen face à la communauté internationale et met en lumière les limites de sa stratégie d’imposition unilatérale.
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