Sport – L’entraîneur Dihia Chikhi, figure emblématique du karaté algérien féminin, lance un appel à la réforme après les déboires de ses protégées Cylia Ouikene et Louisa Abouriche et des révélations sur les pratiques de la fédération algérienne de la discipline.
Les championnats du monde de karaté, tenus à Budapest, ont été marqués par un événement peu commun dans le domaine sportif DZ : une prise de parole publique dénonçant les manquements d’une fédération nationale. Dihia Chikhi, entraîneur de l’équipe féminine et ancienne championne, n’a pas hésité à pointer du doigt le président de la fédération algérienne du Karaté algérien lors d’une intervention sur la chaîne El-Heddaf.
Les athlètes Cylia Ouikene et Louisa Abouriche, malgré leur brillant parcours et les espoirs placés en elles suite à leurs médailles remportées en Arabie Saoudite, n’ont pas su triompher à Budapest. Cette contre-performance a révélé des failles organisationnelles et une gestion jugée « catastrophique » de la part de la fédération.
L’absence de Dihia Chikhi sur le banc lors de cet événement crucial est au cœur du scandale. Selon ses dires, une décision de la fédération l’a empêchée d’assister ses athlètes, les privant de conseils stratégiques et de soutien moral. Cette révélation jette une ombre sur l’engagement de la fédération envers ses compétiteurs et soulève des questions sur l’importance accordée à la préparation psychologique et technique des sportifs dans des événements de grande envergure.
Crise au sommet du karaté algérien : accusations et révélations de Dihia Chikhi
Le témoignage de Dihia Chikhi dépeint un tableau sombre de la préparation des athlètes. Des problèmes logistiques comme la réservation des billets d’avion aux détails cruciaux du coaching en passant par la gestion des carrières sportives, tout semble avoir été négligé. Ce manque de soutien aurait, selon l’entraîneur, directement impacté les performances de Cylia Ouikene et Louisa Abouriche.
@elheddaf.tv خ،ط،ير البطلتين سيليا و أبو الريش يكشفان عن معاناتهم مع الإتحادية للكاراتي
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L’entraîneur Chikhi a également fait part d’une conversation avec le président de la fédération, qui lui aurait confié avoir terminé sa mission après les Jeux Méditerranéens et penser désormais à sa propre santé. Cette déclaration, si elle était avérée, résonnerait comme un désaveu de responsabilité à l’égard des athlètes et de leurs ambitions.
Cylia Ouikene et Louisa Abouriche, quant à elles, expriment des regrets et une déception palpable face à l’absence de leur mentor et soulignent l’importance cruciale de cette présence pour leur réussite. Ces circonstances soumettent la fédération algérienne de karaté à une pression publique et annoncent peut-être un tournant décisif pour la discipline dans le pays.
L’affaire, mise en lumière par Dihia Chikhi, pourrait devenir le catalyseur d’un changement profond dans le sport algérien, où la gestion des talents et le soutien des fédérations sont désormais questionnés. Un appel à une réforme semble être sur toutes les lèvres, dans l’attente d’une réaction officielle de la fédération face à ces accusations.
