Divers médias ont annoncé la condamnation de l’écrivain et chroniqueur Algérien, Kamel Daoud, pour « coups et blessures volontaires » et « usage d’arme prohibée » à l’égard de son ex-épouse. Qu’en est-il vraiment ?
Selon les documents publiés par certains médias, à l’instar d’Algérie Toute Heure et Oumma, Kamel Daoud aurait écopé de 3 mois de prison avec sursis et d’une amende de 20.000 dinars.
Ces médias affirment que cette affaire qui remonte à 2016 a été passée sous silence expressément, pour ne pas porter atteinte à l’écrivain et ne pas entacher sa réputation, connu pour ses positions progressistes, en faveur des droits de la femme et qui a toujours condamné les violences faites aux femmes.
Kamel Daoud dément et réplique
Dans un tweet, l’écrivain algérien a démenti l’information et a affirmé qu’il est victime de « propos diffamatoires » colportés par un journal électronique, ciblant sa personne et et relayés sur les réseaux sociaux. Kamel Daoud ajoute qu’il compte déposer plainte afin de le réhabiliter la vérité.
https://twitter.com/daoud_kamel/status/1186061040221675522