Algérie – La coupe est pleine ! Les journalistes de la Radio Nationale ne peuvent plus travailler sous les pressions et réclament le changement.
Trop c’est trop ! Les journalistes ont décidé d’organiser un sit-in devant le siège de la Radio Nationale Algérienne, pour dénoncer entre autres, les pressions dont ils sont victimes et réclamer un véritable « service public »; destiné à informer le citoyen algérien en toute transparence et impartialité.
En effet, les journalistes réclament le retour vers la fonction initiale de leur radio qui appartient au peuple. Ils exigent l’exercice de leur métier sans pressions ni directives et surtout, dans le respect de l’éthique journalistique et de la liberté de la presse.
La presse algérienne victime de “censure et de verrouillage”
Ce sit-in initié par les journalistes de la Radio intervient à quelques jours après la suspension de deux journalistes de la Chaîne 3; en l’occurrence Fatima Charef et Nahla Bekralas. Leur tort ? avoir traité des sujets d’actualité, notamment le Hirak et les manifestations pacifiques hebdomadaires.
Une autre journaliste de la Radio Alger chaîne 3, Linda Hamed, a décidé de démissionner en invoquant la clause de conscience qui stipule qu’elle est dans son droit, en tant que journaliste, de se retirer si son travail va à l’encontre de ses convictions.
Notons que plusieurs journalistes algériens sont récemment montés au créneau pour dénoncer les « pressions » qu’ils subissaient. Certains journalistes ont décidé d’exprimer leur désaccord publiquement sur les réseaux sociaux à l’instar de Naima Loualiche, Hicham Bougouffa et Kada Benamar.
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