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vendredi, 19 avril 2024
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José María Aznar craint l’impact qu’aura la crise avec l’Algérie sur l’Espagne

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Politique – L’ancien chef du gouvernement espagnol, José María Aznar, a dénoncé la politique de Pedro Sánchez vis-à-vis du conflit sahraoui et de l’Algérie qu’il a décrite comme étant une menace pour le fragile équilibre économique et géopolitique en Espagne. Les lignes qui suivent vous dévoilent l’ensemble des détails relatifs à ce sujet. 

Au début du mois courant, le gouvernement algérien a décidé de rompre son accord d’amitié, de bon voisinage et de coopération. Celui signé à Madrid, en Espagne, le 8 octobre 2002 en présence du Premier ministre espagnol José Maria Aznar et du président de l’Algérie Abdelaziz Bouteflika. La cause de cette rupture est attribuée au fait que le royaume a déclaré soutenir le plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental. 

Une déclaration en rupture avec la position traditionnelle de neutralité de l’Espagne sur la très épineuse question du Sahara occidental. Il est à rappeler que le Traité algéro-espagnol prévoyait le renforcement du dialogue entre les deux pays. Cela à tous les niveaux. 

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Soit entre autres en matière de lutte contre le terrorisme et l’immigration clandestine. Il s’inscrivait notamment dans le cadre du développement de la coopération dans les domaines économique, financier. En plus de ceux éducatif et de la défense. 

À cet égard, José Maria Aznar s’est dit particulièrement préoccupé par les conséquences que l’actuel conflit entre son pays et l’Algérie pourrait engendrer. Une crise diplomatique qui aura, de l’avis de l’ex-Premier ministre espagnol, un effet sensible. Cela sur la stabilité, la sécurité et le développement du royaume d’Espagne. 

Revirement espagnol sur le Sahara occidental : une erreur historique irrémissible, selon José Maria Aznar 

Dans les colonnes du site d’information Mirror Public, l’homme politique espagnol a qualifié la position de Pedro Sánchez, actuel président du gouvernement d’Espagne, d’« erreur historique irrémissible ». « Il est évident que nous en paierons le prix ! ». Il s’agit là en effet de ce qu’a déclaré José Maria Aznar. Ses propos ont été rapportés ce vendredi 24 juin 2022 par le quotidien arabophone Ennahar.

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Déplorant la volte-face politique de l’Espagne en faveur d’un « plan d’autonomie » du royaume chérifien au Sahara occidental, le même intervenant a pointé du doigt « l’insouciance et les comportements irresponsables de Pedro Sánchez ». « Comment peut-on adopter une telle décision sans consensus et sans débat parlementaire préalable ? ». Il s’agit là de la façon dont il s’est insurgé. 

Aznar évoque les éventuelles conséquences de la rupture du Traité de coopération algéro-espagnol 

L’ancien leader du Parti populaire (PP) a en outre considéré la décision de l’Algérie comme légitime. Celle de suspendre le Traité d’amitié algéro-espagnol. « N’oublions pas qu’il s’agit d’un allié avec lequel nous avions conclu un accord stratégique ! Je l’ai moi-même signé au cours de l’année 2003 ». C’est ce qu’a alors rappelé Aznar. Une rupture de coopération que ce dernier voit comme un « revers nonpareil pour l’Espagne ». 

« Nous avons ruiné l’accord avec le premier fournisseur de gaz de l’Espagne. Qui plus est, nous y avons procédé dans un contexte de crise énergétique mondiale ». Il s’agit là de ce qu’a souligné le sexagénaire. Pour lui, les conséquences de la suspension de l’accord d’amitié entre les deux pays commencent déjà à se faire sentir. « Nous paierons encore un lourd tribut à cette crise diplomatique », a-t-il regretté. 

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