Algérie – Un trio de génie ! Les jeunes algériens Nasreddine, Issam et Younes ont réussi ingénieusement à développer un appareil de mesure, probable et facile à utiliser, qui détecte la présence excessive de gaz et les incendies.
C’est bien souvent connu que toute source d’énergie est une arme à double tranchant : elle peut enrichir et faciliter notre vie quotidienne, mais elle peut aussi entraîner inévitablement des aléas et risques majeurs. Parmi les difficultés rencontrées, on remarque que les problèmes liés aux fuites de gaz et aux incendies sont les plus importants et dont sont victimes nombreux algériens, qu’ils soient enfants, jeunes adultes ou encore aînés.
C’est ce que rapporte Echorouk ce 25 mai 2021. En vue de mettre fin à cette malédiction donc, l’entité composée de trois Algériens, Buckler Systems en l’occurrence, a relevé un défi avec ingéniosité et motivation. Une véritable gageure qui consiste à détecter les fuites de gaz et à réagir de manière rapide et appropriée. Cela, à l’aide d’un détecteur automatique d’incendies.
Cet appareil de contrôle couvre tout le spectre pour une détection sans faille et en une fraction de seconde. De l’analyse simple à la plus complexe des signaux, ce procédé prévient contre les gaz combustibles avant que la concentration n’atteigne la limite inférieure d’explosibilité.
Un détecteur de fuites moderne pour une sécurité garantie au sein des maisons algériennes, selon les concepteurs
Buckler Systems est constitué de trois jeunes ingénieurs passionnés de digital et d’innovation. Les cerveaux de cette recherche, première en Algérie, sont donc Nasreddine Belloula, Issam Bida et Younes Marzouk. Les natifs de la ville de Batna ont créé un système capable de gérer l’urgence, minimisant tout risque.
Baptisé « Najika », l’avertisseur autonome d’incendies ne se contente pas uniquement de prévenir les occupants d’une habitation. Il donne aussi l’alerte et sauve des vies en coupant automatiquement les arrivées de gaz. Plus surprenant encore, il peut notamment, en cas d’absence du propriétaire, l’avertir à distance sur son smartphone. Ou simplement prévenir les services de la Protection civile.
Une innovation digitale et un hommage à la mère de l’une de nos trois têtes de génie, décédée par asphyxie au monoxyde de carbone. « Najika est composée de deux syllabes. Cette appellation est un geste d’un enfant qui vénère ses parents et les honore. Elle fusionne le prénom de ma défunte mère Najat et celui de ma mère adoptive Malika ». C’est effectivement ce qu’a confié Issam Bida avec beaucoup d’émotions.
