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mercredi, 24 avril 2024
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Algérie : Issad Rebrab est libre, le milliardaire sort de prison

Publié le

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Algérie – Le patron de Cevital a comparu ce 31 décembre devant le juge du tribunal de Sidi Mhamed. Condamné à une peine de 18 mois de prison dont un an avec sursis, Rebrab est dorénavant libre.

La première fortune algérienne et président directeur général du complexe industriel Cevital; Issad Rebrab est désormais libre. L’homme d’affaires a été condamné à 18 mois de prison, dont 6 mois fermes, assortis d’une amende de 1,3 milliards de dinars soit deux fois le montant de la surfacturation présumée ainsi que d’une seconde amende 2,7 milliards de dinars à l’encontre de Evcon, filiale du Groupe Cevital. Il sera donc remis en liberté étant donné qu’il a déjà purgé sa peine de 6 mois.

En effet, Rebrab a comparu ce mardi 31 décembre devant la chambre d’accusation près le tribunal de Sidi Mhamed à Alger; suite au report de son procès le 25 décembre dernier à la demande du collectif d’avocats chargé de le défendre.

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Dans le cadre de son audition, l’homme d’affaires a été entendu par le juge d’instruction pour plusieurs chefs d’accusation. Ainsi, Rebrab est poursuivi entre autres, pour « fausses déclarations; surfacturation dans des opérations d’importation et mouvements de capitaux vers l’étranger ».

Ses avocats avaient plaidé lors de sa dernière comparution pour « sa remise en liberté provisoire »; vu qu’il répond à toutes les conditions et les garanties lui permettant de se tenir à disposition de la justice algérienne. Un de ses avocats aurait même déclaré que son client ne possédait « pas d’avion privé pour fuir le territoire national ».

Les rebondissements du procès de Rebrab

Le procès de Rebrab a été ouvert vers le coups de 9h du matin. Il a porté principalement sur l’importation de deux machines industrielles par sa filiale EvCon Industry. Le groupe Cevital, propriété de Issad Rebrab avait expliqué dans un long communiqué rendu public le 28 décembre dernier; que les deux machines en en question étaient des prototypes conçus spécialement pour cette « technologie inédite et exclusive » au Groupe du milliardaire algérien; destinés à produire une « eau ultra pure ».

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Lors du procès qui s’est tenu ce mardi 31 décembre; les avocats de la défense ont demandé à ce que la juge entende le témoignage de Serdar Calijka, l’ingénieur de la filiale autrichienne de « Woojin »; ayant supervisé la conception des machines prototypes destinées au projet EvCon. La juge a accepté d’entendre le témoignage de Serdar Clijka; avec la présence d’un traducteur vu qu’il s’exprime qu’en langue anglaise.

Le procès a été également marqué par l’absence de deux témoins clés dans cette affaire. Il s’agit de l’agent judiciaire du Trésor Public et du représentant des Douanes Algériennes; qui constituent la partie civile dans ce dossier. Ces derniers ont été néanmoins représentés par leurs avocats respectifs dans le cadre de l’audience qui s’est tenue aujourd’hui.

S’exprimant dans sa langue maternelle, à savoir le kabyle; Issad Rebrab a nié en bloc toutes les accusations portées contre lui. « Nous gagnons des dizaines de millions d’euros et de dollars chaque année. Cevital a réussi sans que nous n’ayons eu recours à des pratiques illégales. Notre réussite est parfaitement légale »; a-t-il clamé.

La juge a relancé Rebrab, en lui demandant de se justifier quant à la demande soumises à l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) au nom de la filiale EvCon; alors que cette même demande a été rejetée lorsqu’il l’avait formulée au nom du groupe industriel. Rebrab a nié une fois encore l’accusation, affirmant être simplement le président du conseil d’administration de Cevital. Il a assuré par ailleurs que toute cette affaire est « une machination » contre sa personne.

Le verdict tombe à quelques minutes de la nouvelle année 2020

Après avoir entendu les parties civiles et les principaux accusés dans l’affaire, dont Issad Rebrab et le Directeur général de la filiale EvCon Industry; le Procureur de la République a requis une peine d’une année de prison ferme, assortie d’une amende sous forme de compensation; s’élevant au double du « montant surfacturé » présumé.

Après l’audition qui a duré jusqu’à tard dans la soirée de ce dernier jour de l’année 2019; les avocats de la défense ont plaidé pour l’acquittement de leur client et sa remise en liberté.

Pour rappel, le richissime homme d’affaires a été arrêté le 22 avril dernier par les services de sécurité et a été transféré le même jour au centre pénitencier d’El Harrach où il était détenu jusqu’à ce jour. Il quitte donc officiellement la prison aujourd’hui, soit ce 1er janvier 2020.

https://www.facebook.com/choufchoufdz/videos/2727613167314466/

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