Algérie – Dans un discours à la Nation, prononcé jeudi 18 février, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est revenu sur l’exonération de l’IRG pour les salaires inférieurs ou égaux à 30.000 DA.
Après une longue absence due à son hospitalisation en Allemagne, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est revenu sur plusieurs sujets, politiques, économiques et institutionnelles. Il a notamment retracé la décision de l’exonération de l’impôt sur le revenu global (IRG) sur les salaires inférieurs ou égaux à 30.000 DA en Algérie.
En effet, le chef de l’État a fait savoir que cet engagement pris lors de la campagne électorale a bénéficié à quelque 6,5 millions de citoyens. « Nous avons introduit cette décision au profit d’environ 6,5 millions d’Algériens ». C’es en effet ce qu’a déclaré le président Tebboune dans son dernier discours adressé à la Nation.
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Il a rappelé que cette mesure a été prise dans le cadre des nombreux chantiers ouverts depuis le début de son mandat. Elle a été concrétisée à l’avantage des salaires faibles en dépit des difficultés financières. « Le gouvernement a tenu à appliquer cet engagement malgré la baisse des cours du pétrole et de la crise sanitaire mondiale ». C’est toujours selon le président Tebboune.
Jeudi soir, ce dernier a évoqué, par la même tribune, le relèvement du SMIG de 18.000 à 20.000 DA. Le chef de l’État a expliqué que cet arrêté traduisait sa pleine conscience de la souffrance des faibles classes sociales. « C’est aussi une prise en charge sociale d’Algériens en difficulté depuis de nombreuses années », souligne-t-il.
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Dans le même sillage, le président de la République a mis l’accent sur la nécessité de mettre en œuvre des mesures fortes. Ces dernières visent à prendre en charge toutes les préoccupations et les attentes de l’ensemble des Algériens. Et en toutes circonstances.
« L’État s’engage à prendre en charge les enfants de l’Algérie », a clamé l’homme à la tête de l’État. Et à Tebboune de clore son allocution : « Nous nous engageons à lutter contre l’argent sale découlant de la surfacturation pour l’investissement à l’étranger ».