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Interdiction de vente de l’huile de table aux mineurs en Algérie : Rezig s’explique

Publié le

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Algérie – Le ministère du commerce, Kamel Rezig, sanctionne toute vente de l’huile de table (alimentaire) aux enfants et aux mineurs. Découvrez les raisons du ministre à prendre une telle décision dans l’article d’aujourd’hui 09 janvier 2022.

Le marché algérien a fait face à une pénurie des produits de larges consommation. Une commission d’enquête a même été créée pour révéler les causes principales de cette situation. L’huile de table est cependant l’un des produits qui ont marqué le plus d’insuffisance la vente en Algérie, et ce, pour la deuxième fois au cours de la même année.

Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, s’est rendu hier samedi 08 janvier à Oran. Lors de sa déclaration aux médias, le responsable a mis le point sur le manque enregistré dans les  matières dites de large consommation. Le ministre a nié l’existence d’une crise. Selon lui, il ne s’agit que de mauvaises attitudes et agissements de certains individus.

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Pour remédier à cela, Kamel Rezig s’est prononcé sur l’interdiction de vente de l’huile de table aux enfants et aux mineurs. D’après lui, ces derniers sont utilisés à des fins de spéculation. Les mineurs procurent, sous demande, ce produit en masse afin d’être stocké. Cela contribue à sa rareté. Ils se retrouvent donc, inconsciemment, à la source de cette insuffisance.

Spéculation : d’importantes quantités produites tandis que la carence est toujours présente

À l’issue de sa visite effectuée à Oran, le ministre a dévoilé que des quantités considérables de l’huile de table sont produites et mises sur le marché. Deux unités de production ont fait objet de cette visite. Il s’agit de Afia de Hassi Bounif et Sim de Hamoul. Rien que ces deux-là produisent une quantité s’élevant à 600 et 720 tonnes par jour, respectivement.

Les besoins quotidiens de cet aliment ne sont que de 1.600 tonnes, à l’encontre de 2.500 à 3.000 tonnes produites par jour. Le premier responsable du secteur du commerce s’est ainsi montré confus. Rezig estime que le produit est désormais disponible et de façon à couvrir la totalité des besoins des consommateurs.

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Par ailleurs, Rezig a affirmé qu’une loi sévère contre la spéculation est désormais entrée en vigueur. Selon lui, il n’est question que de rumeurs et spéculations et non d’une quelconque crise. D’autant plus, le ministre a souligné que la consommation irrationnelle contribue de grandement à cette rareté. La demande excessive sur sur cette huile impacte le comportement des citoyens. Cela engendre le manque consenti. Mais aussi les prix exorbitants enregistrés.

Pour conclure, il est à rappeler que de multiples usines assurent la production de ce produit de large consommation sur le territoire algérien. De plus, les autorités concernées ont ordonné l’augmentation de la capacité de distribution (actuellement de 3.000 tonnes). C’est dans le but d’assurer la couverture des besoins nationaux quotidiens.

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