Automobile – L’Algérie envisage d’adopter une nouvelle approche pour promouvoir l’industrie automobile locale afin de favoriser le développement du secteur, plutôt que de revenir à l’expérience ratée d’assemblage de voitures qui a causé beaucoup des pertes.
En effet, dans un entretien accordé au quotidien arabophone El Khabar, le ministre de l’Industrie en Algérie, Ahmed Zeghdar a souligné que « le gouvernement compte adopter une nouvelle approche pour promouvoir l’industrie automobile nationale, à condition que cette industrie ne soit pas orientée uniquement vers le consommation locale ».
À ce propos, le ministre ajoute que la principale condition consiste en « un investissement réel dans l’industrie automobile. Et l’intégration des usines implantées en Algérie dans les réseaux d’usines internationaux. Ceux mis en place par les constructeurs ».
Dans ce contexte, il a expliqué un autre élément. Ça concerne la relance de l’industrie automobile en Algérie. D’après lui, elle se fera en poussant les constructeurs internationaux à une démarche simple. Il s’agit d’implanter des investissements directs étrangers générateurs de richesses. Et ce, en fournissant tout le nécessaire.
Ce sera loin des barrières administratives. Tout en tenant compte des besoins du marché national. Ceux-ci oscillent entre 250.000 et 350.000 véhicules annuellement. Mais il faut aussi combler le déficit enregistré ces dernières années.
Le défi de la construction locale d’une industrie automobile en Algérie
Dans le même sillage, le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar a indiqué que les constructeurs européens et asiatiques ont manifesté leur intérêt d’investir effectivement dans l’industrie automobile en Algérie.
Il s’agit d’une opportunité que l’Algérie doit absolument saisir, toujours selon le responsable. Le but est de mettre en place une véritable industrie automobile en contrepartie de la commercialisation de ces véhicules.
D’autre part, Zaghdar a souligné que la nouvelle stratégie de l’industrie automobile algérienne est orientée vers les véhicules électriques et hybrides. Ils représentent, note-t-il, l’avenir de l’automobile. Et l’objectif est d’encourager la transition énergétique.