France – Un vol d’Air Algérie a frôlé la catastrophe le 11 septembre à l’aéroport de Marseille, lorsque son pilote a dû effectuer une manœuvre d’évitement pour éviter une collision avec un autre avion. L’incident a été révélé par le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), qui a publié un rapport détaillant les circonstances entourant cet événement préoccupant.
L’avion d’Air Algérie, un Boeing 737 immatriculé 7T-VKL, effectuait un vol de nuit entre Chlef et Marseille. Alors qu’il se préparait à atterrir sur la piste 31R, le pilote a reçu l’autorisation de descendre. Cependant, un autre aéronef, un Boeing 757 de la compagnie espagnole Gestair, avait déjà reçu une autorisation pour décoller et se trouvait sur la même piste.
Le rapport du BEA souligne une grave erreur de coordination au sein de la tour de contrôle. Les contrôleurs aériens n’ont pas réussi à gérer correctement les autorisations de vol, ce qui a conduit à cette situation critique. Heureusement, le pilote d’Air Algérie a rapidement identifié le danger. Il a immédiatement informé les contrôleurs de l’incident et a effectué une manœuvre d’évitement pour prévenir une collision.
Malgré le stress de la situation, le pilote a réussi à reprendre sa tentative d’atterrissage environ vingt minutes plus tard. Les passagers, pour leur part, n’ont pas remarqué la tension dans le cockpit, ce qui témoigne du professionnalisme du pilote et de son équipe.
Cet incident met en lumière les risques associés à la gestion des vols dans un espace aérien aussi fréquenté. Les autorités de l’aviation civile doivent redoubler d’efforts pour améliorer la communication entre les pilotes et les contrôleurs afin d’éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
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