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Impôts en Algérie : Nouvelles taxes sur le tabac, les médicaments et l’alcool

Algérie – Dans une quête de recherche de sources de financement supplémentaires sous fond de crise économique, le gouvernement Djerad se dirigerait vers le durcissement du recouvrement fiscal, touchant ainsi de nouveaux produits.

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Après les discussions qui ont caractérisé le dernier conseil interministériel, principalement lié à l’examen de la gestion actuelle des fonds de sécurité sociale, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a émis des directives relatives au volet fiscal, rapporte le quotidien arabophone Echorouk. Les mesures annoncées, s’inscrivent dans une démarche de réforme structurelle du système national de sécurité sociale.

Djerad a décidé de revoir la gestion actuelle des caisses de sécurité sociale en introduisant plus de transparence, en recourant à la numérisation, et en modernisant sa gestion afin de réduire les coûts de son fonctionnement, tout en introduisant de nouvelles sources de financement, toujours selon le même média.

C’est dans le cadre de ce financement alternatif, qui vise à remédier au déficit sévère que connaissent les caisses nationales de sécurité sociale, que le gouvernement prévoit la hausse des taxes sur les médicaments, le tabac, l’alcool, et d’autres substances, qu’il nomme, nocives. La liste inclut notamment la révision des droits de douane sur de nouveaux produits, au même titre que l’impôt sur le revenu global (IRG), indique la même source.

La CNR en détresse, les retraités menacés par la crise

La caisse nationale des retraites souffre, depuis 2013 maintenant, d’un déficit chronique, qui dépasse les 600 milliards de dinars en 2020 et risque de se creuser davantage. Le risque est donc réel, grandissant, et pèse sur le système économique algérien tout entier.

Afin de parer à cette menace sérieuse, l’exécutif dirigé par Djerad, a annoncé, dans ce sens, le lancement de la série de réformes, évoquée plus haut, tout en se tournant, pour s’assurer le financement nécessaire, vers le secteur de la fiscalité.

Il est utile de rappeler que le déficit qui accable la Caisse nationale de retraite (CNR), estimé à 601,11 milliards de dinars pour l’année 2019, atteindra, à moins que des réformes structurelles et profondes ne soient apportées au système économique national, le chiffre rocambolesque de 1.093,4 milliards de dinars à l’horizon 2030.

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