Automobile – La Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes (DGCERF) a apporté, ce 22 juin 2021, un éclairage nouveau quant à l’importation de voitures de moins de trois (3) ans en Algérie.
L’année écoulée a été synonyme de décélération pour tous les secteurs. Mais 2021 semble bien partie pour entretenir une atmosphère moins anxiogène ainsi qu’une réactivité économique. Le gouvernement s’affaire à activer tous les leviers dont il dispose. C’est dans le but de faire régner, à nouveau, la fébrilité sur le marché automobile. Et l’importation de voitures de moins de trois (3) ans fait partie des premiers plans, en Algérie.
En vue de reconquérir un équilibre économique, qui puisse satisfaire aussi bien la caisse de l’État que le citoyen, les pouvoirs publics ont instauré plusieurs mesures favorables à l’activité du commerce automobile. Cela à travers une conversion quasi-totale récemment apportée à l’article 110 de la Loi de finances 2020 (LF). Celui qui régit l’importation des véhicules d’occasion.
Les choses semblent d’ailleurs bien avancer. C’est du moins ce que laissent présager les nouvelles déclarations du DG du contrôle économique et de la répression des fraudes (DGCERF) au ministère du Commerce. Mohamed Louhaidia s’est exprimé, ce mardi, sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 1.
L’intervenant a, d’emblée, fait savoir que plusieurs mesures avaient été prises de manière à renforcer le contrôle des matériaux industriels destinés aux engins de moins de (3) ans d’âge. Ces équipements, souligne le directeur général, seront soumis à une inspection rigoureuse. « Ça se fera au niveau du Laboratoire national d’essais (LNE), implanté à Sidi Abdellah ». C’est en outre ce qu’a stipulé l’invité de l’émission « Deif El Sabah ».
Importation de voitures de moins de trois ans en Algérie : ça se trace doucement, mais sûrement !
C’est effectivement ce qu’a expliqué le DG du CERF au ministère du Commerce. Mohamed Louhaidia a précisé, dans ce sens, que le LNE a pour mission primordiale d’assurer le contrôle et l’évaluation de la conformité des marchandises industrielles par des analyses et des études. « Conformément à la réglementation algérienne et aux normes internationales relatives à l’importation de voitures de moins de trois (3) ans ».
Il s’agit là notamment d’une affirmation formulée par le même responsable. Ce dernier a souligné un point supplémentaire concernant l’importation d’engins usagés. Il a assuré qu’une équipe d’ingénieurs sera déployée. Cela au niveau des ports et des frontières. Elle endossera, a-t-il dit, l’examen et l’évaluation des futures voitures importées.
Cela dans un seul et unique but. Celui de s’assurer que l’importation des véhicules d’occasion soit en diapason avec les textes législatifs et réglementaires. Celles que le ministère de l’Industrie et des Mines impose. « Ça nous permettra d’éviter, au passage, toute dérive frauduleuse susceptible de générer un risque pour la sécurité de l’acquéreur d’une voiture », conclut le locuteur.