Algérie – Le journaliste automobile, Mourad Saadi, a indiqué que le marché automobile algérien ne sera pas l’apanage des voitures chinoises via l’importation. Celle-ci portera, d’après lui, sur de nombreux véhicules de diverses marques et nationalités.
Le sujet du retour de l’importation des voitures neuves sur le marché algérien fait couler beaucoup d’encre. À son tour, le patron du site spécialisé, Car Vison, s’est exprimé à ce sujet. Il prévoit la commercialisation de plusieurs marques automobiles mondiales. Selon le même intervenant, le marché algérien ne sera pas monopolisé par les voitures chinoises.
En effet, dans un entretien accordé au média L’Expression, Mourad Saadi a rappelé que 24 marques automobiles serviraient le marché en Algérie. Le journaliste a évoqué une douzaine d’opérateurs économiques. Chacun de ces concessionnaires aura la latitude de représenter deux marques sur le territoire national. C’est ce que mentionne la même source médiatique, dans son édition de ce 29 mai 2021.
Ainsi, le spécialiste a jugé que les concessionnaires élus à l’activité d’importation pourront offrir des marques et modèles différents. Le marché algérien ne sera donc pas forcément submergé par les voitures chinoises. Il s’agit de ce que soutient le même orateur.
Traitement des dossiers d’importation de véhicules : l’état d’avancement du processus
Dans le même sillage, Mourad Saadi a précisé que, pour le moment, la nouvelle n’est qu’officieuse. Le ministère n’a toujours pas dévoilé le nombre d’agréments ni celui des dossiers déposés. La commission chargée du traitement des dossiers, quant à elle, n’a pas encore vu le jour, a ajouté le même orateur. Ainsi, le nombre de dossiers conformes au nouveau cahier des charges ne peut être connu.
D’autre part, le journaliste Mourad Saadi a rappelé que sept (07) concessionnaires ont obtenu leurs agréments sous la tutelle de Ferhat Aït Ali. Toutefois, ces derniers devront revoir leurs dossiers, a proféré le même intervenant. Cela pour se conformer aux nouvelles conditions introduites dans le cahier des charges.
Il convient de rappeler que le porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a assuré de l’importation proche d’un grand nombre de véhicules. Et ce, à moindre coût. Néanmoins, le responsable n’a pas fourni les détails et les chiffres de l’opération.